•       Mère Teresa

     

    - CARÊME AVEC MÈRE TERESA

    Une figure spirituelle

     

    « J'ai soif. » De Calcutta à Moscou et de New York à Paris, cette parole du Christ en croix figure au mur des oratoires des Missionnaires de la Charité, rappel quotidien de toutes les soifs de notre terre. Soif de tendresse, de respect, de dignité. Soif de se savoir aimé des hommes, et donc de Dieu. Une soif que les gestes les plus simples peuvent étancher, pourvu que quelqu'un ose les poser sur le visage de ces affamés, sur la nudité de ces crucifiés de nos sociétés. Mère Teresa l'a osé, consciente que son œuvre ne serait jamais qu'« une goutte de délivrance dans un océan de souffrances ». Sur cet océan, elle risquait quelques radeaux de fortune, quand d'autres ne croient qu'aux grandes armadas. Elle croyait, elle, au caractère vital de ces gestes d'homme à homme : « Je ne soigne pas des foules, mais seulement une personne. Si je regardais les foules, je ne commencerais jamais. » Si elle ne pouvait soigner elle s'employait à enterrer dignement ces hommes et femmes qui mourraient sur les trottoirs de la capitale indienne. Il n'y a pas d'autre clé pour comprendre le sens de la vie de la Mère de Calcutta. D'aucuns ont déjà érigé sa figure fripée, à peine figée pour l'éternité, en icône de la charité. Or, pour Teresa, il n'y a qu'une seule icône : le Christ. Ou plutôt il en est des millions : tous ces pauvres qu'elle aura choisi de rencontrer parce qu'ils sont le visage du Christ en attente d'être aimé. Voilà qui interdit également toute dissociation entre sa parole et son action. Comment « canoniser » celle-ci, en une belle unanimité posthume des nations et des religions, tout en « excommuniant » celle-là ? Elle indique la valeur sacrée de toute vie, en sa fin si méprisée comme en ses débuts trop souvent refusés. Mère Teresa mérite qu'on lui donne acte de cette cohérence, même si on ne la suit pas jusqu'au bout de ses convictions. L'Inde elle-même, où les chrétiens ne sont qu'une goutte d'Evangile dans un océan de croyances, l'Inde où il suffit d'aller pour trouver des centaines de « Mères » tout aussi investies au service des plus démunis, l'Inde que ses problèmes démographiques ont parfois fait réagir vivement aux propos de la religieuse de Calcutta, lui rend aujourd'hui cet hommage. Michel KUBLER.

     


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  • - CARÊME AVEC PETITE SOEUR MAGDELEINE

     


     

     

    Petite Sœur Magdeleine

     

     

     

    Petite Sœur Magdeleine de Jésus n’a pas toujours été l’infatigable fondatrice et supérieure générale des Petites Sœurs de Jésus, une des branches les plus florissantes de la famille spirituelle de Charles de Foucauld. Magdeleine Hutin, née en Lorraine au seuil du siècle dernier, a au contraire toujours été une enfant silencieuse et timide à l’excès. Sans doute parce que sa famille a été décimée par la Grande guerre. Pourtant, son père a su lui communiquer l’amour des plus petits, en venant au secours, au risque de sa vie, à un petit Tunisien malade. Lorsque, des années plus tard, elle lit la biographie de Charles de Foucauld, son choix est fait, sa voie tracée. C’est au Sahara qu’elle ira, vers ces peuples oubliés, pour y vivre la vie de dépouillement de Jésus lui-même. Pourtant, il faudra encore des années pour que cet idéal se réalise. Magdeleine est en effet beaucoup trop malade pour entreprendre une pareille vie. Son directeur spirituel s’y oppose avec fermeté. Sa maladie ? Une arthrite déformante qui ne se guérit que… «dans un pays où il ne tombe pas une goutte d’eau», lui confie un jour un médecin. Magdeleine entend ces mots comme un signe de Dieu ! Elle part pour le désert avec une amie et sa mère qui est à sa charge. Son conseiller spirituel lui a en effet conseillé de partir vite. Et il a ajouté : «Retenez bien ceci : c’est parce que humainement vous n’êtes plus capable de rien que je vous dis avec tant d’assurance qu’il vous faut partir; parce qu’au moins, si jamais vous faites quelque chose, ce sera bien le bon Dieu qui aura tout fait, car sans lui, vous ne pourriez rien faire...» Des années plus tard Magdeleine commentera ainsi cet avis clairvoyant : «Toute la fondation repose sur cette parole prophétique qui éclaire le mystère de cette longue et douloureuse attente... Il fallait (…) faire de l’instrument humain un instrument de faiblesse, afin qu’à travers lui Dieu puisse plus librement agir. Sophie de Villeneuve.

     

    (Croire) 

     


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  •                        CHAPELET DES 7 DOULEURS DE KIBEHO (AFRIQUE)


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  • (Les 14 stations (15 si l’on inclut la Résurrection) commencent avec l’entrée à Jérusalem. Le Dimanche des Rameaux, appelé dimanche de la Passion, ouvre liturgiquement la Semaine Sainte.

    Chaque station comporte une image centrale, "coeur" du récit. Elle peut être placée dans un décor, et entourée de 4 petites images qui font écho à ce que Jésus vit.)

     

     

    1 L'entrée à Jérusalem

     

    Jésus est en chemin avec ses disciples. Il va à Jérusalem où l’on prépare, comme tous les ans la fête juive de la Pâque ; c’est une grande fête au cours de laquelle on se souvient que Dieu a fait sortir son peuple de l’esclavage en Egypte.

    Tout en marchant, Jésus appelle à lui deux de ses disciples. Il leur dit : « Allez au village d’en face. Vous y trouverez un ânon. Il est attaché. Détachez-le, et amenez-le-moi ici. Et si l’on vous dit quelque chose, vous répondrez : « Le Seigneur en a besoin. »

    Les disciples font ce que Jésus leur demande. Ils partent, trouvent un ânon attaché près d’une porte, dehors, dans la rue, et ils le détachent. Ils l’amènent à Jésus. Ils le couvrent de leurs manteaux et Jésus s’assied dessus.

    Beaucoup de gens étendent leurs vêtements sur le chemin. Ils coupent des branches aux arbres et en jonchent le chemin. Les gens chantent :

    « Hosanna au fils de David !

    Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur !

    Hosanna au plus haut des cieux ! »

    Et Jésus entre à Jérusalem dans le Temple.

           

    La trahison de Judas

    Judas, l'un des douze apôtres, cherchait à trahir Jésus ; il va trouver les chefs des prêtres qui cherchaient tous les prétextes possibles pour faire mourir Jésus. Il leur dit : « Que voulez-vous me donner, si je vous le livre ? » Ils lui proposent trente pièces d'argent. Dès lors Judas cherche une occasion favorable pour le livrer.

     

    2 Le lavement des pieds

     

    Juste avant la fête de la Pâque, pendant le repas, Jésus se lève de table, enlève ses vêtements, et noue un linge autour de sa taille. Il met de l’eau dans un bassin et se met à laver les pieds de ses disciples et à les essuyer avec le linge noué à sa taille. Il vient vers Simon-Pierre qui s’étonne : « Toi, Seigneur, me laver les pieds ? » Jésus lui dit : « Tu comprendras plus tard ». Pierre commence par refuser. Et comme Jésus lui dit : « Si je ne te lave pas les pieds, tu n’auras pas part avec moi » Pierre lui dit : « Seigneur, pas seulement les pieds mais aussi les mains et la tête ». Jésus lui dit : « Celui qui s’est baigné n’a pas besoin de se laver, sinon les pieds.» Après avoir lavé les pieds de ses disciples, Jésus remet ses vêtements se met à table et leur demande s’ils comprennent ce qu’il vient de faire. Il leur dit : « Vous avez raison de m’appeler maître et Seigneur. Si moi, le Seigneur et le maître je vous ai lavé les pieds, vous devez vous-aussi vous laver les pieds les uns des autres. Bienheureux êtes-vous, si sachant cela, vous le faites. »

           

    3 La cène

     

    Le premier jour de la fête les disciples demandent à Jésus : « Où veux-tu que nous fassions les préparatifs du repas pascal ? »

    Au cours de ce repas on mangeait les pains sans levain et un agneau en souvenir du repas mangé en toute hâte par les Hébreux avec Moïse avant de traverser la Mer Rouge.

     Jésus leur dit : « À l'entrée de la ville, vous rencontrerez un homme portant une cruche d’eau et vous le suivrez. Et là où il entrera, vous direz au maître de la maison : « Où est la salle où le Maître pourra manger la pâque avec ses disciples. » Il vous montrera une salle, en haut de la maison. C’est là que vous ferez les préparatifs pour nous ». C’est ce qu’ils font, et là, ils préparent le repas de la pâque.

    Le soir venu, Jésus se met à table avec ses douze apôtres. Pendant qu’ils mangeaient, il leur annonce que l’un d’entre eux allait le livrer. Chacun se demande qui cela pourrait être. Judas l'interroge : « Serait-ce moi ? » Jésus lui répond : « C'est toi qui l'as dit ! » Judas sort. Il était dans la nuit.

    Pendant le repas Jésus prend du pain, il rend grâce, le partage et le leur donne en disant : « Prenez et mangez en tous, Ceci est mon corps. » Puis il prend la coupe de vin, il rend grâce et la leur donne en disant : « Buvez en tous, Ceci est mon sang, le sang de la nouvelle Alliance versé pour vous tous. Faites ceci en mémoire de moi. »

           

    Le reniement de Pierre

     

    Après avoir chanté les psaumes de la fin du repas Jésus se rend avec les onze apôtres au Mont des Oliviers à l’est de Jérusalem, de l’autre côté du torrent du Cédron. Là Jésus leur dit : « Vous allez être scandalisés ; vous allez même m'abandonner, parce que je vais mourir. Mais je ressusciterai et je vous attendrai en Galilée. » Les apôtres ne comprennent pas les paroles de Jésus. Pierre s'exclame : « Moi, jamais je ne te laisserai tomber ! » Jésus lui dit : « Pierre, cette nuit même avant que le coq n'ait chanté, tu m'auras renié trois fois. »

     

    4 La prière de Jésus à Gethsémani

     

    Ils entrent alors dans un endroit appelé Gethsémani. Là, Jésus dit à ses disciples : « Asseyez-vous ici, pendant que je vais prier. » Il emmène avec lui Pierre, Jacques et Jean et leur dit : « Mon âme est triste jusqu’à la mort. Restez ici et veillez avec moi. » Il s'éloigne un peu et se met à prier : « Mon Père, si c’est possible, éloigne de moi cette coupe de souffrance ! Mais, non comme je veux, mais comme tu veux. » Jésus revient vers ses disciples et les trouve tous endormis. Il dit à Pierre : « Vous n'avez même pas été capables de rester éveillés et de prier avec moi ! Maintenant veillez et priez. » Il retourne prier une seconde, puis une troisième fois : « Mon Père, si cette coupe ne peut passer sans que je la boive, que ta volonté soit faite ! »

           

    5 L'arrestation de Jésus

     

    Et dans le jardin, voici qu'arrive Judas, l'un des douze apôtres, avec une foule d'hommes armés de glaives et de bâtons, de lanternes et de torches. Ils étaient envoyés par les anciens et les chefs des prêtres du temple de Jérusalem. Judas leur avait dit : « Celui à qui je donnerai un baiser, c'est lui ; arrêtez-le. » Judas arrive près de Jésus et l'embrasse en disant : « Salut, Rabbi, Salut, maître. » Aussitôt on porte la main sur Jésus et on se saisit de lui.

     

    Alors les disciples de Jésus l'abandonnent tous et s'enfuient.

           

    6 Le procès religieux

     

    Ceux qui avaient arrêté Jésus, l’emmènent chez Caïphe, le grand prêtre. Les scribes, et les anciens se joignent à eux. Pierre suit de loin ; il s’assied devant un feu dans la cour du grand prêtre.

     

    Pour pouvoir condamner Jésus à mort, on cherche en vain de fausses raisons. À la fin deux témoins arrivent et disent : « Cet homme a dit : « Je peux détruire le Temple de Dieu et, en trois jours, le reconstruire. » En entendant cela Caïphe, le grand prêtre se lève : « Tu as dit cela ! » mais Jésus ne répond rien, ne dit rien. Caïphe lui demande : « Es-tu le Christ, le Fils de Dieu ? ». Jésus dit : « C’est toi qui l’as dit. » Le grand prêtre déchire alors ses vêtements en accusant Jésus d’avoir blasphémé, d’avoir injurié le nom du Dieu Un et Unique. Tous hurlent : « Il mérite la mort ». Ils lui crachent au visage, le frappent de coups, le giflent. Et ils demandent à Jésus : « Fais le prophète, dis-nous qui t’a frappé. »

        

            

     

    7 Le reniement de Pierre

     

    Pendant ce temps, Pierre était toujours assis dehors dans la cour du grand prêtre. Une servante s'approche et lui dit : « Mais toi aussi, tu étais avec Jésus de Galilée. » Pierre nie en disant : « Je ne sais même pas ce que tu veux dire ! » Une autre insiste : « Celui-ci était avec Jésus ! » Pierre continue de nier : « Je jure que je ne connais pas cet homme. » D'autres s'approchent et disent à Pierre : « Mais bien sûr, toi aussi tu en fais partie. D'ailleurs ton accent te trahit. » Pierre proteste violemment : « Je ne connais pas cet homme. » Aussitôt un coq chante. Le Seigneur Jésus se retourne, fixe son regard sur Pierre. Pierre se rappelle alors que Jésus lui avait dit : « Avant qu'un coq n'ait chanté, tu m'auras renié trois fois. » Pierre sort et pleure amèrement.

     

    Au matin tous ceux qui voulaient faire mourir Jésus le lient, lui attachent les mains et le livrent à Pilate. Pilate était le gouverneur nommé par les Romains ; lui seul avait le pouvoir de faire exécuter une sentence de mort.

     

    Voyant que Jésus est condamné, Judas est pris de remords. Il rapporte les trente pièces d'argent aux chefs des prêtres et aux anciens en disant : « J'ai péché en livrant à mort un innocent. » Ils disent : « Que nous importe ? C’est ton problème ! » Judas jette les pièces d'argent dans le Temple et va se pendre.

           

    8 De Caïphe à Pilate

     

     

    Puis on emmène Jésus, tel un malfaiteur, au palais de Pilate, le gouverneur romain. Dans le palais, Pilate interpelle Jésus : « Tu es le Roi des Juifs ? » Jésus lui répond : « Mon Royaume n’est pas de ce monde. Mais, tu le dis, je suis Roi. » Pilate sort pour dire qu’il ne trouvait rien de mal en Jésus ;  à ceux qui l’ont amené, il propose de libérer Jésus ; en effet la coutume de ce pays voulait qu’on libère un prisonnier à chaque fête. En entendant cette proposition, tous se mettent à hurler : « Pas lui, mais Bar-Abbas. » Or Bar-Abbas était un brigand.

     

    Pilate prend alors de l’eau, se lave les mains et dit : « Je suis innocent de ce sang. C’est votre affaire ! »

     

    Tout le peuple dit alors : « Que son sang retombe sur nous et sur nos enfants ! » Alors Pilate libère Bar-Abbas et livre Jésus pour qu'il soit crucifié.

     

           

    9 L’Homme de douleurs

     

    Pilate fait prendre Jésus pour le faire fouetter. Les soldats tressent une couronne avec des épines et la posent sur sa tête. Ils l’enveloppent d’un manteau de pourpre. Ils se prosternent devant lui en disant : « Salut, Roi des Juifs ! » et ils lui donnent des gifles.

           

    10 Le procès devant Pilate

     

    Pilate sort à nouveau devant la foule. Il montre Jésus portant la couronne d’épines et revêtu du manteau de pourpre ; il le présente en disant « Voici l’homme ». Tous hurlent « En croix ! En croix ! » Pilate rentre et cherche à libérer Jésus, mais devant l’hostilité et la colère de la foule, il hésite. Il finit par sortir, et dit : « Voici votre Roi ! » Tous crient : « À mort, à mort, Crucifie-le ! » Pilate leur dit : « Est-ce-que je vais mettre en croix votre roi ? ». Les grands prêtres répondent : « Nous n’avons pas d’autre roi que César ! » Alors Pilate leur livre Jésus pour qu’il soit crucifié.

           

    11 Le portement de croix

     

    Les soldats emmènent donc Jésus. En sortant, ils trouvent un certain Simon de Cyrène, venant des champs. Ils le chargent de la croix pour la porter derrière Jésus. Une grande foule les suit. Des femmes pleurent. Jésus leur dit : « Filles de Jérusalem, ne pleurez pas sur moi ! » Deux autres malfaiteurs sont conduits avec Jésus pour être exécutés.

           

    12 La crucifixion

     

     

    Ils arrivent à la colline du Golgotha, ce qui veut dire le « crâne ». On crucifie Jésus au milieu des malfaiteurs, un à sa droite, un à sa gauche.

    Les soldats font quatre parts des vêtements de Jésus et tirent au sort sa tunique. C’était une tunique sans couture, tissée d’une pièce, de haut en bas.

    Ils placent au-dessus de sa tête un écriteau sur lequel on avait écrit en hébreu, en latin et en grec : « Jésus de Nazareth, le Roi des Juifs. »

       Jésus priait son Père en lui demandant : « Père, pardonne-leur, ils ne savent pas ce qu’ils font. »

    Tous ceux qui passent se moquent de lui en disant : « Toi qui détruis le Temple et le reconstruis en trois jours, sauve-toi toi-même! » « Si tu es le Fils de Dieu, descends de la croix ! »

    Même le malfaiteur crucifié à sa gauche l’injurie. L’autre malfaiteur au contraire dit : 

    « Que nous mourions, nous, c’est normal, car nous le méritons. Mais lui, il n’a rien fait de mal. » Et il dit à Jésus : « Jésus, souviens-toi de moi quand tu viendras dans ton Royaume. » « Aujourd’hui même tu seras avec moi au Paradis » lui dit Jésus.

       Il y a près de la croix Marie, la mère de Jésus et le disciple qu’il aimait. Jésus dit à sa mère : « Femme, voici ton fils. » Puis il dit au disciple : « Voici ta mère. »

    Et à partir de ce moment-là le disciple prit chez lui la mère de Jésus.

        

           

    13 La mort de Jésus

     

    De la sixième à la neuvième heure, de midi à trois heures, il y eut des ténèbres sur toute la terre. Vers trois heures Jésus s'écrie d'une voix forte : « Eli, Eli lama sabachthani », ce qui veut dire en hébreu : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné ? » L'un des soldats prend une éponge imbibée de vinaigre, qu'il attache au bout d'un roseau, pour lui donner à boire.

    Dans un grand cri, Jésus rend son dernier souffle ; il rend l'esprit.

    Et voici que le rideau du temple se déchire en deux du haut en bas, la terre tremble, les rochers se fendent, les tombeaux s'ouvrent et des morts ressuscitent.

    À cette vue le centurion et ceux qui étaient de garde avec lui sont emplis de crainte et disent : « Vraiment, celui-ci était fils de Dieu. »

    Un des soldats ouvre de sa lance le côté de Jésus. Et aussitôt il en sort du sang et de l'eau. Celui qui a vu, en rend témoignage pour que vous croyiez, vous aussi.

     

           

    14 La mise au tombeau

     

    Le soir, un homme du nom de Joseph, un disciple de Jésus, vient demander à Pilate le corps de Jésus. Avec Nicodème, un sage en Israël, ils enroulent le corps dans un linceul avec les aromates, et le déposent dans un tombeau tout neuf creusé dans le roc. Ils roulent une grande pierre devant ce tombeau. Des femmes restent là, assises face au tombeau. Ce tombeau était dans un jardin ; le shabbat commençait tout juste à luire.

     

    Le lendemain, les chefs des prêtres et les Pharisiens viennent voir Pilate en lui demandant de faire garder par des soldats le tombeau afin que les disciples de Jésus ne viennent pas dérober son corps et dire qu’il était ressuscité.

     

           

    15 Pâques, la résurrection de Jésus

     

    Le dimanche au petit matin, Marie de Magdala, ainsi que deux autres femmes, viennent au tombeau. Elles apportent les aromates, les parfums qu’elles ont préparés. Elles trouvent la pierre du tombeau roulée. Elles entrent mais ne trouvent pas le Corps du Seigneur.

     

    Et voici que deux hommes en vêtements blancs se présentent à elles. Comme elles sont effrayées, ils leur disent : « Pourquoi cherchez-vous le Vivant parmi les morts ? Ce Jésus crucifié que vous cherchez, il n'est pas ici. Il est ressuscité comme il l'avait dit. Il vous précède en Galilée. » Elles se rappellent alors les paroles de Jésus, reviennent du tombeau, et vont annoncer tout cela aux apôtres qui pensent qu’elles radotent et commencent par ne pas les croire.

           

     

     

     

       

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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