• - FONDATION JEROME LEJEUNE

    Un cri d'alarme

    de la Fondation Jérôme Lejeune  :

       

     

    - FONDATION JEROME LEJEUNE

     

    (« A l’occasion du débat sur l’IVG au Sénat, la Fondation Jérôme Lejeune  appelle les sénateurs à se montrer plus éveillés que les députés ou le gouvernement en janvier, sur la réalité de l’avortement pour l’enfant et la nature de l’opposition à l’avortement qui en découle. (cf. Aleteia))

     

     Le Sénat a débattu en deuxième lecture, du projet de loi pour l’égalité entre les femmes et les hommes dont certains articles relatifs à l’avortement suppriment la notion de détresse et étendent le délit d’entrave à l’information.

     La Fondation Jérôme Lejeune s’émeut de l’absence d’un réel débat démocratique pour traiter sereinement un sujet de fond. Elle dénonce la mise au silence forcé des organisations civiles et citoyennes qui informent sur l’avortement, ses conséquences et ses alternatives.

     

     La Fondation Jérôme Lejeune n’est ni passéiste ni isolée en la matière. Elle s’inscrit au contraire dans les mouvements de réveil des consciences, de prise en compte de la valeur et de la réalité de la vie humaine qui émergent partout dans le monde et qui doivent se faire entendre.

     

     Ainsi, alors que la France s’enfonce dans la chosification de l’enfant à naître, la Commission européenne recevait la semaine dernière une délégation de l’initiative citoyenne ONE OF US appelant l’Europe à ne pas soutenir les activités qui détruisent des embryons humains. Cette initiative de 1,7 million de signatures (homologuées par la commission européenne), pétition officielle la plus importante dans l’histoire des instances européennes, a reçu vendredi dernier le soutien renouvelé du Pape François.

     

    Celui-ci vient de rappeler que l’avortement, comme l’infanticide, sont des « crimes abominables » (cf. Aleteia). Il appelle à s’opposer « le plus fermement possible à tout attentat direct à la vie, surtout celle qui est innocente et sans défense, et l’enfant à naître dans le sein maternel est l’innocent par définition ».

     

     La réalité de l’avortement pour l’enfant en gestation, l’autorité morale du pape au plan international, et l’ampleur du mouvement ONE OF US (« Un de nous » cf Aleteia) pour le respect de la vie humaine, devraient être de nature à encourager les responsables politiques français à se poser les bonnes questions, à se dégager de l’idéologie, et à replacer l’enjeu du début de la vie sur le terrain du bien commun dont ils ont la charge.

     

    Pour Jean-Marie le Méné, président de la Fondation Jérôme Lejeune : «Une société ne progresse pas lorsqu’elle fait glisser l’élimination de ses enfants à naître d’une exception tolérée à un droit revendiqué ; elle dérive socialement, juridiquement, anthropologiquement. La Fondation Jérôme Lejeune – un des porte-paroles et acteurs du succès de ONE OF US en France - en appelle à la responsabilité du législateur : nier la dignité de l’enfant à naître depuis sa conception, c’est rompre avec l’éthique, les droits fondamentaux et la réalité. Le fait que ce débat se tienne alors qu’une commission de l’Assemblée nationale vient de voter un changement de statut des animaux en dit long sur l’invraisemblable inversion des valeurs. »

     

    Pour aller plus loin : « L'IVG au Sénat : les droits de l'homme sans l'homme », un article de Guillaume Bernard sur le site Liberté politique.com :

    « Dans une indifférence quasi générale, le projet de loi sur l’égalité femmes-hommes revient, en deuxième lecture, au Sénat. S’il est adopté en l’état, il sera considéré comme définitivement voté puis promulgué, à moins toutefois qu’il ne soit déféré au Conseil constitutionnel par des parlementaires.

    Ce texte contient une disposition plus que discutable : la condition de détresse, prévue depuis 1975 pour qu’une femme puisse demander une interruption de grossesse, a été supprimée. Désormais, une femme pourrait avorter uniquement si elle ne veut pas poursuivre sa grossesse et non plus parce qu’elle connaît une situation l’empêchant de le faire.

    Fin de l’exception

    Cette évolution est loin d’être anodine. Car l’IVG a – tant dans la loi que dans la jurisprudence constitutionnelle (15 janvier 1975), judiciaire (Chambre criminelle, 27 novembre 1996) et administrative (21 décembre 1990) – toujours été conçu comme une exception au principe de respect de tout être humain dès le commencement de la vie. Il ne peut être porté atteinte à celui-ci qu’en cas de nécessité. (…)

     

     

     

     

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  • Commentaires

    1
    Mardi 3 Juin 2014 à 20:30

    La fondation Jérôme Lejeune a tout à fait raison de lancer un cri d'alarme .

    L'IVG était une exception .Pourquoi revenir sur cette loi ?Merci pour cet article .

    Bonne soirée

    Amitiés

    Nicole

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