• - LE GEAI PARÉ DES PLUMES DU PAON

    Belle histoire pour sanctionner l'imposture...Le titre en est cité dans le langage courant pour la désigner...

    Immortel La Fontaine !

    Bref, revenons à ... notre fable :

    Les rapports avec Phèdre (I,3) sont plus étroits qu'avec Esope "Le choucas et les oiseaux".

    La traduction du mot "graculus" par "geai" aurait dû être, au dire de certains : "corneille"...

    Dans cette fable, La Fontaine s'adresse apparemment aux plagiaires littéraires.

     

    Voici :

     

     

     

     

     

    - LE GEAI PARÉ DES PLUMES DU PAON

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    LE GEAI PARE DES PLUMES DU PAON

     

    Un paon muait : un geai prit son plumage ;

    Puis après se l'accommoda (1) ;

    Puis parmi d'autres paons tout fier se panada (2),

    Croyant être un beau personnage.

    Quelqu'un le reconnut : il se vit bafoué,

    Berné, sifflé, moqué, joué,(3)

    Et par messieurs les paons plumé d'étrange sorte ;

    Même vers ses pareils s'étant réfugié,

    Il fut par eux mis à la porte.

    Il est assez de geais à deux pieds comme lui,

    Qui se parent souvent des dépouilles d'autrui,

    Et que l'on nomme plagiaires (4).

    Je m'en tais, et ne veux leur causer nul ennui :

    Ce ne sont pas là mes affaires.

     

     

     

     

     

     

    (1 ) se l'appropria et se l'adapta

    (2) comme si on disait : se paonadait,

    (faire parade, se pavaner)

    (3) ces termes s'adressent aux gens de lettres

    ou de théâtre, comme la moralité de la fable

    (4) au XVIIème, la propriété littéraire n'était

    pas protégée et le plagiat était fréquent

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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