• - 17è DIMANCHE

    17ème DIMANCHE ORDINAIRE

     

    EVANGILE SELON ST MATTHIEU

     

     

    Le royaume des Cieux est comparable à un trésor caché dans un champ ; l'homme qui l'a découvert le cache de nouveau. Dans sa joie, il va vendre tout ce qu'il possède, et il achète ce champ.

    Ou encore : Le royaume des Cieux est comparable à un négociant qui recherche des perles fines.

    Ayant trouvé une perle de grande valeur, il va vendre tout ce qu'il possède, et il achète la perle.

    Le royaume des Cieux est encore comparable à un filet que l'on jette dans la mer, et qui ramène toutes sortes de poissons.

    Quand il est plein, on le tire sur le rivage, on s'assied, on ramasse dans des paniers ce qui est bon, et on rejette ce qui ne vaut rien.

    Ainsi en sera-t-il à la fin du monde : les anges sortiront pour séparer les méchants du milieu des justes

    et les jetteront dans la fournaise : là, il y aura des pleurs et des grincements de dents. »

    « Avez-vous compris tout cela ? » Ils lui répondent : « Oui ».

    Jésus ajouta : « C'est pourquoi tout scribe devenu disciple du royaume des Cieux est comparable à un maître de maison qui tire de son trésor du neuf et de l'ancien. »

     

    - 17è DIMANCHE

     

    HOMÉLIE

     

     

    Les lectures de ce dimanche nous invitent à nous rattacher aux biens qui demeurent. Nous avons entendu le témoignage du jeune roi Salomon (1ère lecture). Il aurait pu demander au Seigneur de longs jours, de nombreuses richesses ou encore la mort de ses ennemis. Mais il a compris que le plus important n’est pas là. Il demande « un cœur attentif pour qu’il sache gouverner le peuple et discerner le bien et le mal ». Il demande à Dieu le don de bien servir l’alliance entre Dieu et son peuple. Tout cela n’a rien à voir avec la gloire personnelle, les richesses, la considération et les honneurs.

     

     

    Ce texte biblique  nous interpelle et nous renvoie à nous-mêmes : est-ce vraiment le discernement que nous demandons au Seigneur ? Trop souvent, nous nous attachons à la satisfaction immédiate de nos désirs. En ce dimanche, nous pouvons laisser retentir en nous la prière de Salomon. Cette prière pourrait être la nôtre en ce temps de vacances. Le Seigneur est là pour nous offrir le seul vrai trésor. Malheureusement, nous avons peut-être trop tendance à choisir la pacotille. Mais le Seigneur ne cesse de nous supplier : « Revenez à moi de tout votre cœur ».

     

    C’est aussi ce message que l’apôtre Paul nous transmet à sa manière dans la seconde lecture. Il s’adresse à des chrétiens qui risquent de se décourager à cause des difficultés qu’ils rencontrent. Alors, il les renvoie à l’essentiel : il leur rappelle qu’ils sont engagés sur la route par Dieu lui-même. Ce cheminement s’est déroulé en plusieurs étapes : la préparation lointaine, l’appel, le bouleversement de la conversion. Au terme de cette route, nous sommes appelés à un avenir de gloire. Nous ne devons pas craindre de marcher hardiment à la suite du Christ. En lui, nous sommes établis dans une authentique relation à Dieu. Ses paroles sont celles de la Vie Eternelle.

     

    Dans l’Evangile, Jésus nous propose des paraboles, des images, qui, précisément, nous parlent du Royaume de Dieu. Ce Royaume est comparable à un trésor caché dans un champ. L’homme qui l’a découvert le cache de nouveau. Dans sa joie, il va vendre tout ce qu’il possède et il achète le champ. Comment cet homme cet homme a-t-il pu trouver ce trésor caché dans un champ ? Il n’y a pas 36 solutions : il était en train de travailler le champ. Le Seigneur nous offre un trésor extraordinaire que l’on doit trouver à force de travail.

     

    Ce travail, c’est celui que Dieu a demandé à l’homme dès le début de la Création. Dieu a confié la terre à l’homme pour qu’il la travaille. Travailler? Ça veut dire scruter la Parole de Dieu. Pour les rabbins (chefs religieux), la terre c’est d’abord la Parole de Dieu. Il nous faut la scruter, chercher, creuser jusqu’à ce qu’on ait trouvé le seul vrai trésor qui donne sens à notre vie.

     

    Alors, nous dit Jésus, on vend tout pour acheter le champ. Mais ce que Dieu veut nous donner ne s’achète pas. Ce don est toujours gratuit et sans mérite de notre part. Pour comprendre cette parole, il nous vaut lire l’appel d’Isaïe (ch. 5) : « Venez acheter sans argent ». Quand il dit « sans argent, ça ne veut pas dire sans un effort personnel. Il s’agit de recevoir de Dieu à l’issue d’un travail que nous avons fait. L’important c’est de nous mettre  continuellement dans une attitude de recherche et d’accueil. Ce n’est pas pour rien que Jésus a dit : « Cherchez et vous trouverez. »

     

    Si nous ne creusons pas le champ, nous ne trouverons pas de trésor. Si nous ne cherchons pas, nous ne trouverons pas la perle précieuse. Cette recherche, c’est le désir de connaître qui est Dieu. Nous devons le chercher avec droiture. Si nous cherchons la lumière et la vérité de notre vie, nous finirons par la trouver. Mais cela ne sera possible que si nous fermons nos oreilles aux rumeurs destructrices et à toutes les chansons du mal qui empoisonnent nos existences ;  il importe que nous ouvrions nos yeux aux merveilles de tendresse, de générosité et de réconciliation qui naissent chaque jour, parfois tout près de nous. C’est là que nous trouverons le Seigneur, notre seul vrai trésor.

     

    Suite à cette découverte, l’Evangile nous dit que l’homme a tout vendu pour acheter. Comment ne pas penser à l’appel de Jésus au jeune homme riche : Tu as trouvé un trésor, tu m’as trouvé, tu veux me suivre : vends tout ce que tu as et donne-le aux pauvres. C’est en donnant aux pauvres qu’on achète la présence du Seigneur. C’est en se débarrassant de tout ce dont on n’a pas besoin, en le vendant et en le donnant aux pauvres qu’on va recevoir ce don précieux qu’est la présence du Christ.

     

    Le projet de Dieu sur notre vie est merveilleux. Mais il nous appartient de le découvrir. Nous devons pour cela abandonner nos idées qui sont trop petites et trop limitées et adopter celles de Dieu. C’est dans la méditation de sa Parole, Ancien et Nouveau Testament, que nous trouverons. Et surtout, n’oublions pas ce trésor qui nous rassemble chaque dimanche. Dans certains pays, les chrétiens font des kilomètres à pieds, parfois au péril de leur vie, pour s’y rendre. C’est là que le Seigneur rejoint les communautés réunies en non nom. En communion les uns avec les autres, « exultons de joie, il est au milieu de nous ».

     

    Sources : Revues Feu Nouveau, dimanche en paroisse, Signes – Guide Emmaüs des dimanches et Fêtes (JP. Bagot) – Commentaire de Claire Patier – Dossiers personnels.

     

    17ème dimanche du temps ordinaire

    Les lectures de ce dimanche nous invitent à nous rattacher aux biens qui demeurent. Nous avons entendu le témoignage du jeune roi Salomon (1ère lecture). Il aurait pu demander au Seigneur de longs jours, de nombreuses richesses ou encore la mort de ses ennemis. Mais il a compris que le plus important n’est pas là. Il demande « un cœur attentif pour qu’il sache gouverner le peuple et discerner le bien et le mal ». Il demande à Dieu le don de bien servir l’alliance entre Dieu et son peuple. Tout cela n’a rien à voir avec la gloire personnelle, les richesses, la considération et les honneurs.

     

    Ce texte biblique  nous interpelle et nous renvoie à nous-mêmes : est-ce vraiment le discernement que nous demandons au Seigneur? Trop souvent, nous nous attachons à la satisfaction immédiate de nos désirs. En ce dimanche, nous pouvons laisser retentir en nous la prière de Salomon. Cette prière pourrait être la nôtre en ce temps de vacances. Le Seigneur est là pour nous offrir le seul vrai trésor. Malheureusement, nous avons peut-être trop tendance à choisir la pacotille. Mais le Seigneur ne cesse de nous supplier : « Revenez à moi de tout votre cœur ».

     

    C’est aussi ce message que l’apôtre Paul nous transmet à sa manière dans la seconde lecture. Il s’adresse à des chrétiens qui risquent de se décourager à cause des difficultés qu’ils rencontrent. Alors, il les renvoie à l’essentiel : il leur rappelle qu’ils sont engagés sur la route par Dieu lui-même. Ce cheminement s’est déroulé en plusieurs étapes : la préparation lointaine, l’appel, le bouleversement de la conversion. Au terme de cette route, nous sommes appelés à un avenir de gloire. Nous ne devons pas craindre de marcher hardiment à la suite du Christ. En lui, nous sommes établis dans une authentique relation à Dieu. Ses paroles sont celles de la Vie Eternelle.

     

    Dans l’Evangile, Jésus nous propose des paraboles, des images, qui, précisément, nous parlent du Royaume de Dieu. Ce Royaume est comparable à un trésor caché dans un champ. L’homme qui l’a découvert le cache de nouveau. Dans sa joie, il va vendre tout ce qu’il possède et il achète le champ. Comment cet homme cet homme a-t-il pu trouver ce trésor caché dans un champ ? Il n’y a pas 36 solutions : il était en train de travailler le champ. Le Seigneur nous offre un trésor extraordinaire que l’on doit trouver à force de travail.

     

    Ce travail, c’est celui que Dieu a demandé à l’homme dès le début de la Création. Dieu a confié la terre à l’homme pour qu’il la travaille. Travailler? Ça veut dire scruter la Parole de Dieu. Pour les rabbins (chefs religieux), la terre c’est d’abord la Parole de Dieu. Il nous faut la scruter, chercher, creuser jusqu’à ce qu’on ait trouvé le seul vrai trésor qui donne sens à notre vie.

     

    Alors, nous dit Jésus, on vend tout pour acheter le champ. Mais ce que Dieu veut nous donner ne s’achète pas. Ce don est toujours gratuit et sans mérite de notre part. Pour comprendre cette parole, il nous vaut lire l’appel d’Isaïe (ch. 5) : « Venez acheter sans argent ». Quand il dit « sans argent, ça ne veut pas dire sans un effort personnel. Il s’agit de recevoir de Dieu à l’issue d’un travail que nous avons fait. L’important c’est de nous mettre  continuellement dans une attitude de recherche et d’accueil. Ce n’est pas pour rien que Jésus a dit : « Cherchez et vous trouverez. »

     

    Si nous ne creusons pas le champ, nous ne trouverons pas de trésor. Si nous ne cherchons pas, nous ne trouverons pas la perle précieuse. Cette recherche, c’est le désir de connaître qui est Dieu. Nous devons le chercher avec droiture. Si nous cherchons la lumière et la vérité de notre vie, nous finirons par la trouver. Mais cela ne sera possible que si nous fermons nos oreilles aux rumeurs destructrices et à toutes les chansons du mal qui empoisonnent nos existences ;  il importe que nous ouvrions nos yeux aux merveilles de tendresse, de générosité et de réconciliation qui naissent chaque jour, parfois tout près de nous. C’est là que nous trouverons le Seigneur, notre seul vrai trésor.

    J.COMPAZIEU

     

    Suite à cette découverte, l’Evangile nous dit que l’homme a tout vendu pour acheter. Comment ne pas penser à l’appel de Jésus au jeune homme riche : Tu as trouvé un trésor, tu m’as trouvé, tu veux me suivre : vends tout ce que tu as et donne-le aux pauvres. C’est en donnant aux pauvres qu’on achète la présence du Seigneur. C’est en se débarrassant de tout ce dont on n’a pas besoin, en le vendant et en le donnant aux pauvres qu’on va recevoir ce don précieux qu’est la présence du Christ.

     

    Le projet de Dieu sur notre vie est merveilleux. Mais il nous appartient de le découvrir. Nous devons pour cela abandonner nos idées qui sont trop petites et trop limitées et adopter celles de Dieu. C’est dans la méditation de sa Parole, Ancien et Nouveau Testament, que nous trouverons. Et surtout, n’oublions pas ce trésor qui nous rassemble chaque dimanche. Dans certains pays, les chrétiens font des kilomètres à pieds, parfois au péril de leur vie, pour s’y rendre. C’est là que le Seigneur rejoint les communautés réunies en non nom. En communion les uns avec les autres, « exultons de joie, il est au milieu de nous ».

     

    Sources : Revues Feu Nouveau, dimanche en paroisse, Signes – Guide Emmaüs des dimanches et Fêtes (JP. Bagot) – Commentaire de Claire Patier – Dossiers personnels.

     

     

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