• 7 choses à savoir sur Mère Teresa

    - 7 CHOSES À SAVOIR SUR MÈRE TERESA


    À quelques jours de sa canonisation, Aleteia vous révèle quelques secrets sur la religieuse de Calcutta.
     
    1. De son vrai nom Anjezë (Agnès) Gonxha Bojaxhiu, Mère Teresa s’est baptisée ainsi en l’honneur de la petite Thérèse de l’Enfant Jésus.
    2. Avant de partager le quotidien des plus miséreux, celle que l’on appelle alors sœur Agnès a vécu pendant de longues années en contact avec la haute société indienne. Pendant vingt ans en effet, elle a enseigné la géographie aux jeunes filles des hautes castes qui fréquentent le collège Sainte-Marie à Calcutta.
    3. Son premier contact avec l’extrême pauvreté eut lieu alors qu’elle effectuait un stage intensif chez les « Medical Sisters » à Patna, elle vint alors en aide à une vieille femme jetée par son fils dans une poubelle, couverte de fourmis.
    4. Chose peu commune, son ordre religieux féminin inspira la création d’un autre masculin. En 1965 en effet, un jésuite d’origine australienne, frère André, créa à Caracas et Barquisimeto (Venezuela), une branche masculine aux missionnaires de la Charité.
    5. Le 10 décembre 1979, dans son discours de réception du prix Nobel, Mère Teresa médusa son auditoire à plusieurs reprises. Cela commença lorsqu’elle fit réciter la prière de saint François d’Assise  :
    Seigneur, faites de moi un instrument de votre Paix !
Là où il y a de la haine, que je mette l’amour.
Là où il y a l’offense, que je mette le pardon.
Là où il y a la discorde, que je mette l’union.
Là où il y a l’erreur, que je mette la vérité.
Là où il y a le doute, que je mette la foi.
Là où il y a le désespoir, que je mette l’espérance.
Là où il y a les ténèbres, que je mette votre lumière.
Là où il y a la tristesse, que je mette la joie.
    Ô Maître, que je ne cherche pas tant
À être consolé … qu’à consoler;
À être compris … qu’à comprendre;
À être aimé … qu’à aimer;
    Car,
C’est en donnant … qu’on reçoit;
C’est en s’oubliant … qu’on trouve;
C’est en pardonnant … qu’on est pardonné;
C’est en mourant … qu’on ressuscite à l’Eternelle Vie.
    6. Pour Mère Teresa, la plus grande menace auquel devait faire face l’humanité restait l’avortement : « Le plus grand destructeur de la paix, aujourd’hui, est le crime commis contre l’innocent enfant à naître. » « Si vous ne voulez pas l’enfant à naître, donnez-le-moi, je le veux ! », s’est-elle écriée à Ottawa en septembre 1988.
    7.  Mue par une certaine audace lorsqu’elle faisait face aux puissants, Mère Teresa eu de nombreux coups d’éclats, comme lorsqu’elle demanda publiquement à Fidel Castro de prier pour elle lors d’une visite à Cuba en juillet 1986.
    Bonus :
Lors de ses nombreux voyages la religieuse emportait souvent avec elle une grande statue de la Vierge Marie. Elle expliquait alors aux passagers interloqués : « Notre Dame a tellement envie de venir avec nous ! Nous avons un accord toutes les deux : je la prends avec moi, elle m’aide à entrer dans les pays où il est difficile d’aller. Durant le voyage, je l’installe près de la fenêtre, et elle regarde le paysage ! ». Dans un certain pays d’Amérique du Sud hostile à la religion catholique, elle parvint à rencontrer le dirigeant. Très impressionnée par la dureté de son visage, elle s’avança vers lui et lui demanda : « Avez-vous des enfants ? », « Oui, sept », répondit-il. Sans se défiler, elle sortit de son sac huit médailles miraculeuses. « Et celle-ci est pour vous. Vous en avez besoin ! Mais vous devrez la porter autour du cou ! ». Détendu, le dictateur permit à cinq sœurs de s’établir dans le pays pour assister les pauvres.



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  • ÉMULE DES ASSASSINS

    DU P.HAMEL ?

    - ÉMULES DES ASSASSINS DU P.HAMEL ?



    Un homme a tenté de poignarder un prêtre en pleine messe à Sumatra.
    Ivan Armadi Hasugian, Indonésien âgé de 17 ans, se serait mêlé aux fidèles réunis pour la messe dominicale dans l’église Saint-Joseph de Medan, en se revendiquant de l’État islamique. Ce dimanche 28 août nous rapporte Reuters, au milieu de la célébration, alors que l’église située sur l’île de Sumatra était pleine de monde, il a tenté de se faire exploser avant d’attaquer le prêtre à l’arme blanche. Le prêtre a été blessé à la main et son assaillant a lui aussi été blessé dans l’altercation qui a suivi, mais aucun autre dommage n’est à déplorer.


    Un « déséquilibré » ?


    Un témoin détaille à Reuters : « Il y a d’abord eu une petite explosion, comparable à un feu d’artifice, puis l’homme a sorti un couteau et s’est rué sur le prêtre ». Le forcené avait, lors de l’agression, exhibé un symbole de l’État islamique dessiné à la main. Voyant que sa bombe artisanale avait fait long feu, il a tenté de s’en prendre au prêtre, armé d’un couteau et d’une hache. La foule l’a maîtrisé et remis à la police indonésienne, qui relève les similitudes avec l’attentat du 26 juillet 2016 en France. Le chef de la police de Medan avance : « Après avoir vu l’attaque terroriste de France sur Internet, le suspect a essayé de faire la même chose ici ».
    Outre le symbole de Daesh, les policiers ont trouvé sur lui un papier portant l’inscription : « Il n’y a pas d’autre Dieu qu’Allah ». Plus troublant, lors de l’interrogatoire, le garçon a révélé que deux hommes non-identifiés lui ont promis 10 millions de roupies s’il accomplissait cet acte (soit 670 euros). Si les déclarations de cet homme sont sujettes à caution, elles ne sont pas aussi absurdes qu’elles le paraissent, quand on sait qu’en Syrie et en Irak les familles des kamikazes de Daesh touchent, en moyenne, 1000 dollars (890 euros).

    Les chrétiens d’Indonésie sous pression


    Ce n’est certes pas la première attaque de ce type en Indonésie. Le 22 juillet 2001, une bombe lancée dans la paroisse Sainte-Anne de Jakarta avait tué cinq personnes et blessé quinze autres. Pourtant l’Indonésie conserve une réputation d’islam modéré, démenties par une série d’évènements récents. Dans ce pays de 240 millions d’habitants, le plus grand pays musulman au monde, des groupes extrémistes sont déterminés à éliminer les chrétiens et les « musulmans déviants », comme les chiites.
    Au début du ramadan, en juillet 2011, trois églises ont ainsi été brûlées, probablement par la milice de Laskar Jihad. Malgré les condamnations officielles, certains observateurs craignent que le gouvernement ne se montre complice de groupes radicaux, comme le Front des Défenseurs de l’Islam (FPI). Le responsable de cette organisation à Jakarta, Habib Salim Alatas, véritable police islamiste parallèle, admet volontiers : « Le FPI et la police sont comme un couple. Parfois, nous nous entendons bien, parfois nous nous disputons »

    ALETEIA


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  • JÉSUS À TABLE

    - 22ème DIMANCHE  C

    A table (1)
    Il se passe beaucoup de choses à table dans l’évangile de Luc. Le repas y est  occasion de communication, voire, pour Jésus, de révélation.
    Si le Jésus de Luc mange fréquemment avec les pécheurs (15,1-2), il n’en accepte pas moins les invitations des pharisiens. Il reste que le climat n’est pas vraiment celui de la convivialité, puisque Jésus y est observé, voire épié.
    Jésus s’adresse aux invités avides de bonnes places (7-11)
    Ce qu’il leur dit étonne, car cela ressemble plus, en tout cas à première vue, à une leçon de savoir vivre, voire à une suggestion d’adroite tactique qu’à une parabole.
    Jésus évoque deux attitudes antithétiques: ” lorsque tu es invité…” (8 et 10):
    – la première, tellement naturelle, consiste à choisir les bonnes places et les honneurs, ce qui pourrait bien se muer en honte (9) si de telles places ne nous sont pas destinées et que le maître de la noce nous en chasse…
    – la seconde attitude consiste au contraire à choisir la dernière place, pour se voir  ensuite invité à monter plus haut, autrement dit à connaître la gloire (10).
    Une sentence (11) vient comme élargir la problématique. On comprend que si Jésus est parti du goût des invités pour les places d’honneur, il n’entend pas seulement donner une leçon de sagesse sur le comportement à adopter lors d’invitations, mais bien parler du Royaume et du renversement des valeurs qu’il implique, à savoir que le s’élevant sera abaissé et que le s’abaissant sera élevé. Dans les deux cas, le verbe est au passif. C’est donc Dieu (qu’on évite de nommer) qui inversera les positions.
    Déjà dans le chant de Marie, le Magnificat (1,52), Dieu est loué comme celui qui a jeté les puissants de leurs trônes et élevé les humbles.
    Toute le vie du Christ n’est qu’abaissement dans l’humilité et le service; le Père y a répondu en l’élevant à sa droite (cf. Ph 2,5b-9).
    Jésus s’adresse au maître de maison (12-14)
     Il lui donne des consignes qui découlent de cette même logique: inviter
     – non pas les gens de son milieu (amis, frères, parents, voisins riches: 12) comme on le fait spontanément, s’attendant à une invitation en retour (on reste donc de la sorte entre gens de même sensibilité et niveau social)
    – mais des êtres défavorisés que naturellement on a tendance à éviter, voire à fuir (pauvres, estropiés, boiteux, aveugles).
    Une telle invitation, qui sera sans retour, affirme Jésus (14a), sera source de béatitude (heureux seras-tu) et sera récompensée (il te sera donné – par Dieu – en retour) à la résurrection des justes (14b).
    Aussi bien la sentence du v.11 que la promesse du v.14b nous orientent vers la vie éternelle. Les deux promesses de Jésus sont au futur.
    On devine qu’il s’agit de consignes qui visent l’ensemble des comportements et relations humaines et que sous la plume de Luc, elles concernent  aussi bien la vie en société que la vie ecclésiale où le programme n’est pas plus réalisé qu’il ne l’est encore aujourd’hui…
    Prendre au sérieux l’enseignement de Jésus
    En instaurant le Royaume et en nous invitant à le faire grandir, Jésus nous propose une révolution foncière de nos manières d’être, de penser et d’agir.
    Reconnaissons que naturellement nous cherchons à fréquenter des êtres gratifiants, nous sommes soucieux de promotion (pour nous ou/et pour ceux qui nous sont chers) et ignorons autant que possible les personnes qui n’ont pas notre formation, notre sensibilité ou nos références.
    Aimer les pauvres en vérité, être authentiquement leurs amis ne va pas de soi. Choisir l’humble voie du service et de l’humilité non plus.
    Il s’agit donc d’apprendre de Jésus lui-même, “lui, qui de riche s’est fait pauvre…” (2 Co 8,9).
    Marie-Christine Varone | 26.08.2016

    - 22ème DIMANCHE  C



    Luc 14,1. 7-14


    01 Un jour de sabbat,
    Jésus était entré dans la maison d’un chef des pharisiens
pour y prendre son repas,
et ces derniers l’observaient.
07 Jésus dit une parabole aux invités
lorsqu’il remarqua comment ils choisissaient les premières places,
et il leur dit :
08 « Quand quelqu’un t’invite à des noces,
ne va pas t’installer à la première place,
de peur qu’il ait invité un autre plus considéré que toi.
09 Alors, celui qui vous a invités, toi et lui,
ilviendra te dire : ‘Cède-lui ta place’ ;
et, à ce moment, tu iras, plein de honte, prendre la dernière place.
10 Au contraire, quand tu es invité,
va te mettre à la dernière place.
Alors, quand viendra celui qui t’a invité, il te dira :
‘Mon ami, avance plus haut’,
et ce sera pour toi un honneur
aux yeux de tous ceux qui seront à la table avec toi.
11 En effet, quiconque s’élève sera abaissé ;
qui s’abaisse sera élevé. »
    12 Jésus disait aussi à celui qui l’avait invité :
« Quand tu donnes un déjeuner ou un dîner,
n’invite pas tes amis, ni tes frères,
ni tes parents, ni de riches voisins ;
sinon, eux aussi te rendraient l’invitation
et ce serait pour toi un don en retour.
13 Au contraire, quand tu donnes une réception,
invite des pauvres, des estropiés,
des boiteux, des aveugles ;
14 heureux seras-tu,
parce qu’ils n’ont rien à te donner en retour :
cela te sera rendu à la résurrection des justes. »


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  • Séisme en Italie:

    les pompiers du Vatican participent au sauvetage d’un enfant de 3 an

     

    - POMPIERS DU VATICAN AU SECOURS DES VICTIMES DU SÉISME

    Anne Kurian on 26 August, 2016




     
    Les pompiers du Vatican envoyés par le pape François pour aider les secouristes après le séisme qui a dévasté le centre de l’Italie le 24 août 2016, ont participé au sauvetage d’un enfant de 3 ans, dans la zone d’Amatrice. Après le drame qui a fait au moins 267 morts et près de 400 blessés, l’équipe du petit Etat essaie de sauver encore des vies et d’apporter aux victimes le réconfort du pape.
    Le géomètre Orlando Latini, coordonnateur de l’équipe des six pompiers, raconte l’opération de sauvetage au micro de Radio Vatican le 26 août : « Sur une signalisation donnée par un oncle, nous sommes allés à destination et nous avons commencé à travailler. L’intervention a été compliquée : nous avons été impliqués de 17h15 à 21h40. (…) Les collègues ont retrouvé l’enfant dans la partie nord. Cela a été une grande satisfaction pour nous tous. Nous avons continué à chercher parmi les décombres et malheureusement nous avons retrouvé les corps sans vie de la mère et du père » et de la sœur de dix ans.
    Quant à l’enfant rescapé, se réjouit-il, « on nous a dit qu’il était en bonne forme. Il était évidemment sous le choc mais on l’a immédiatement porté dans un lieu sûr où on s’est occupé de lui. Ceci nous a donné la force de continuer notre travail. »


    Proximité du pape


    Evoquant la situation dans les régions dévastées où les habitants sont « sous le choc, pleurent », sont « désespérés », il explique que si l’on peut faire « peu de choses », les pompiers font « tout pour faire sentir la proximité du Saint-Père ».
    « Une des premières indications reçues par le Saint-Père était de donner un soutien moral », ajoute-t-il : « Pendant les quelques moments de repos, nous ne nous reposons pas, mais nous allons voir les prêtres, nous cherchons les gens et nous donnons des chapelets et des images bénies », remis par le pape François.


    Sauver des vies


    Orlando Latini exprime aussi leur volonté de « sauver des vies humaines ». « Tant qu’il y a une petite possibilité, assure-t-il, nous allons jusqu’au bout. Nous y allons sans peur, nous donnons l’impression que nous sommes valeureux, mais (…) nous ne sommes poussés que par la volonté de sauver des vies humaines. (…) Nous mettons notre vie en danger pour réussir à sauver ne serait-ce qu’une vie humaine en plus. »
    « La première nuit que nous avons passée ici, à Amatrice, raconte-t-il encore, nous nous sommes reposés une heure, mais pendant cette heure aucun d’entre nous n’a dormi parce que, bien que nous soyons fatigués, nous étions impatients de retourner sur les lieux : chaque minute était importante, surtout dans les premières 24 heures. »
    Les pompiers espèrent encore trouver des survivants : « Tant que nous sommes sur place, nous travaillons afin de trouver et de sauver des personnes. Tant qu’il y a de l’espérance, nous devons continuer à chercher. »
    Le 25 août, le pape a également envoyé six gendarmes du Vatican en renfort.
    Avec une traduction de Constance Roques

    ZENIT


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  • Séisme meurtrier en Italie

     

    Les recherches continuent pour retrouver les victimes, mais le nombre de morts ne cesse d'augmenter.

     

     

    Rescuers search for victims in the rubble after a strong earthquake hit Amatrice on August 24, 2016
Central Italy was struck by a powerful, 6.2-magnitude earthquake in the early hours, which has killed at least three people and devastated dozens of mountain villages. Numerous buildings had collapsed in communities close to the epicenter of the quake near the town of Norcia in the region of Umbria, witnesses told Italian media, with an increase in the death toll highly likely. / AFP PHOTO / FILIPPO MONTEFORTE

    © FILIPPO MONTEFORTE / AFP

     

    Entre 3h30 et 4h15 ce matin, un séisme de magnitude 6,2 secoue le centre du pays, ce mercredi 24 août. La ville Pescara del Tronto est détruite, Amatrice également et Accumoli est fortement touchée. Les tremblements, qui persistent, ont été ressentis jusqu’à Rome.

     

    Là où les maisons s’écroulent « c’est à cause de la mafia »

     

    L’agence italienne Agi a évoqué une centaine de disparus pris au piège dans leurs maisons, qui se sont écroulées alors qu’ils dormaient. Les fouilles continuent, pour espérer retrouver les victimes, mortes ou vives.

     

    Lorenzo se trouve à dix kilomètres de l’épicentre du séisme. Pendant que nous l’appelons, vers 14h, un nouveau tremblement a lieu mais il se calme vite. « Il y a des problèmes pour faire arriver les secours car les routes principales qui mènent à la ville d’Amatrice sont détruites », nous informe-t-il. « C’est la protection civile qui apporte son secours à la population, elle fouille et enlève les pierres à la main, faute de moyens matériels. Les routes sont bloquées et c’est difficile de faire venir le matériel adéquat ». En tout, ce sont quinze villages qui ont été touchés, forts de cinquante mille âmes, en plus d’Amatrice qui est complètement détruit.

     

    Selon lui, on dénombre déjà « entre 80 et 120 morts ». Le nombre ne cesse de grimper à mesure que les recherches avancent. Le dernier séisme d’aussi grande ampleur, celui de l’Aquila, date de 2009 et avait fait environ trois cents morts. Lorenzo pense que « nous atteindrons le même bilan pour ce jour ». Le pays est habitué à de tels séismes, environ un tous les dix à quinze ans. « Ils font venir des avions, les trains sont arrêtés, les routes sont dégagées et il est interdit de circuler » continue-t-il.

     

    Si les destructions sont inégales selon les endroits, cela est lié à la qualité des infrastructures. « En Ombrie, dans les montagnes, les maisons sont conformes aux normes antisismiques, donc il n’y a aucun mort », m’assure-t-il, mais là où les maisons s’écroulent facilement « c’est à cause de la mafia, qui construit sans respecter les règles, sans se soucier de l’accord administratif ». Par exemple, la ville de Norcia située à dix kilomètres au Nord-Ouest de l’épicentre ne déplore aucun mort, certainement préservée par son activité touristique.

     

    Les renforts se mobilisent et des fonds sont déjà levés pour venir en aide aux victimes qui ont survécu au drame.

     

    Le pape reporte sa catéchèse pour réciter les mystères douloureux

     

    Le pape François délaisse sa catéchèse du matin pour consacrer sa prière aux victimes de l’événement. Arrivant place Saint-Pierre après avoir béni de nombreux enfants, il a assuré les personnes présentes sur les lieux des décombres « de la tendresse de toute l’Église, qui en ce moment souhaite vous étreindre de son amour maternel ». Il explique avec beaucoup d’émotions qu’il reporte la catéchèse prévue « sur le thème de la proximité de Jésus » pour réciter les mystères douloureux.

     

    « Mais devant la nouvelle du tremblement de terre qui a touché le centre de l’Italie, détruisant des zones entières et faisant des morts et des blessés, je ne peux pas ne pas exprimer ma vive douleur et ma proximité, à toutes les personnes présentes sur les lieux touchés par les secousses, à toutes les personnes qui ont perdu un être cher et à celles qui sont encore bouleversées par la peur », adresse-t-il à la foule et au peuple italien.

     

    Des dizaines de milliers de personnes étaient présentes et se sont jointes à cette prière : « En remerciant tous les volontaires et les agents de la protection civile qui sont en train de secourir ces populations, je vous demande de vous unir à moi dans la prière afin que le Seigneur Jésus, qui est toujours bouleversé devant la souffrance humaine, console les cœurs affligés et leur donne la paix, par l’intercession de la Vierge Marie. Laissons-nous bouleverser avec Seigneur Jésus. nous renvoyons donc à la semaine prochaine la catéchèse de ce mercredi, et je vous invite à réciter avec moi les mystères douloureux du rosaire ».

    Aleteia


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