• CODE DE CHEVALERIE 08/10

    - CHEVALERIE 8/10

    Code de Chevalerie revu et Modernisé 8/10



    À quoi peut bien ressembler le chevalier des temps modernes ? Pour répondre à cette épineuse question, Aleteia a remis au goût du jour un ancien code de chevalerie en vigueur au XIIe siècle. Ces dix commandements, à l’image du décalogue de l’Église catholique, dictaient la conduite des chevaliers désireux de cultiver les saintes vertus et d’éveiller en eux les sentiments les plus nobles. Répondant aux problématiques médiévales, un tel code peut à première vue sembler désuet ou inapproprié à l’époque moderne. Vraiment ? Largement imprégnés par la morale chrétienne, ce seront des prêtres, bien dans leur époque, qui revisiteront et réactualiseront pour vous les préceptes de ce code dont notre société moderne gagnerait beaucoup à s’inspirer. Faisons naître ensemble un nouvel esprit chevaleresque !

    Cette semaine, le père Jean-Philippe Chauveau, prêtre catholique de la communauté Saint-Jean, connu pour sa mission de prêtre de rue auprès des toxicomanes, des SDF, des prisonniers ainsi que des personnes vivant de la prostitution au bois de Boulogne, s’est attelé à cette règle de base du chevalier servant.

    Tu auras respect de toutes les faiblesses
    et tu t’en constitueras le défenseur

    Il existe hélas, une multitude de faiblesses. Particulièrement aujourd’hui où la vie est fondée sur le bien-être personnel et sur l’efficacité dans tous les domaines. En conséquence, des foules de personnes se retrouvent en marge de la société. L’aspirant chevalier saura écouter Jean Vanier, fondateur de l’Arche, quand il rappelle que « toute personne est une histoire sacrée », il prendra ainsi conscience que chacune d’entre elles est importante. Avec patience et persévérance, le chevalier évitera d’instaurer une relation « d’efficacité » avec les plus faibles et ne cherchera pas à en extraire une vaine gloire. Une fois cette condition acquise, il devra aller au-devant des plus fragiles et instaurer avec eux une relation « d’amitié » quels qu’ils soient.

    L’esprit d’amitié est primordial. Jésus disait : « À ceci, tous reconnaîtront que vous êtes mes disciples : si vous avez de l’amour les uns pour les autres » (Jn 13, 35). Il n’est pas toujours nécessaire d’aller très loin pour venir en aide aux plus fragiles et le chevalier servant doit d’abord être au service de celui qui se trouve à ses côtés. Dans notre entourage direct, certains vivent des moments difficiles, d’autant plus que le monde actuel nous vulnérabilise en permanence, par le manque, la jalousie et la frustration.

    Jésus est mort pour tous et non pas simplement pour ceux qui ont réussi dans la vie ; Il est le lien ultime entre tous. Il permet donc d’instaurer une relation d’amitié entre le chevalier et le faible, bien qu’ils ne se connaissent pas. C’est le principe le plus important : pour le chevalier chrétien, la première exigence est d’aimer Dieu tel que Jésus l’a enseigné à la Samaritaine :

        La Samaritaine lui dit : « Comment ! Toi, un Juif, tu me demandes à boire, à moi, une Samaritaine ? » – En effet, les Juifs ne fréquentent pas les Samaritains.
        Jésus lui répondit : « Si tu savais le don de Dieu et qui est celui qui te dit : « Donne-moi à boire », c’est toi qui lui aurais demandé, et il t’aurait donné de l’eau vive. »
        Elle lui dit : « Seigneur, tu n’as rien pour puiser, et le puits est profond. D’où as-tu donc cette eau vive ?
        Serais-tu plus grand que notre père Jacob qui nous a donné ce puits, et qui en a bu lui-même, avec ses fils et ses bêtes ? »
        Jésus lui répondit : « Quiconque boit de cette eau aura de nouveau soif ; mais celui qui boira de l’eau que moi je lui donnerai n’aura plus jamais soif ; et l’eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d’eau jaillissant pour la vie éternelle. »
        (Jn 4, 9-14)

    Le chevalier doit impérativement se présenter en mendiant face au Seigneur, Lui donner du temps, à travers l’Eucharistie, l’adoration et la prière : tout cela fera de lui un pauvre, un mendiant de Dieu ! « La rencontre avec les plus faibles me met devant mes propres fragilités », souligne Jean Vanier. Rejoindre le cœur de la personne et lui permettre de toucher le sien en retour, voilà la condition indispensable pour se mettre à la hauteur des plus faibles. C’est à ce moment-là seulement que le chevalier parviendra à percevoir le faible comme un enfant de Dieu jusqu’à y reconnaître le Christ. Ainsi Jésus enseignait :

        Et le Roi leur répondra : « Amen, je vous le dis : chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait. »
        (Mt 25, 40)

    Le chevalier s’inscrit dans la droite lignée de la Vierge Marie et suit l’exemple de saint Jean :

        Jésus, voyant sa mère, et près d’elle le disciple qu’il aimait, dit à sa mère : « Femme, voici ton fils ».
        Puis il dit au disciple : « Voici ta mère ». Et à partir de cette heure-là, le disciple la prit chez lui.
        (Jn 19, 27)

    Pieux chevalier, il a un grand amour pour la Sainte Vierge et accepte qu’elle soit son éducatrice du cœur et, pour se faire, il se consacre à elle. Car elle est la mère que Jésus en personne nous donne. Le chevalier est par excellence celui qui découvre le secret de la place de Marie dans le mystère divin. Il se fait serviteur de Jésus par sa consécration à Marie car « Jésus est venu par Marie, et reviendra par Marie », peut-on lire dans le Traité de la vraie dévotion de saint Louis-Marie Grignion de Montfort.

        Je vous choisis, aujourd’hui, ô Marie,
        en présence de toute la cour céleste,
        pour ma Mère et ma Reine.
        Je vous livre et consacre,
        en toute soumission et amour,
        mon corps et mon âme,
        mes biens intérieurs et extérieurs,
        et la valeur même de mes bonnes actions
        passées, présentes et futures,
        vous laissant un entier et plein droit
        de disposer de moi,
        et de tout ce qui m’appartient,
        sans exception,
        selon votre bon plaisir,
        à la plus grande Gloire de Dieu,
        dans le temps et l’éternité.
        (Prière de consécration à la Vierge Marie de saint Louis-Marie Grignion de Montfort)

    Grâce à la Sainte Vierge, notre cœur s’élargit et s’ouvre à tous en acceptant notre propre vérité : notre faiblesse. En se faisant faible pour toucher les faibles, le chevalier reproduit l’exemple du Christ, ni plus ni moins. On entre là dans le véritable mystère de Dieu qui s’est fait homme pour toucher les hommes. Au tour du chevalier de se faire faible pour toucher les faibles.

    Le Magnificat est la prière du chevalier servant : parce que la Vierge Marie est la servante du Seigneur, elle nous apprend à devenir servant de notre frère. Il est par conséquent capital de se rendre dans les sanctuaires mariaux, particulièrement à Lourdes, lieu de tant de grâces depuis près de 160 ans.

        Mon âme exalte le Seigneur,
        exulte mon esprit en Dieu, mon Seigneur !
        Il s’est penché sur son humble servante ;
        désormais, tous les âges me diront bienheureuse.
        Le Puissant fit pour moi des merveilles;
        Saint est son nom !
        Son amour s’étend d’âge en âge
        sur ceux qui le craignent.
        Déployant la force de son bras,
        Il disperse les superbes.
        Il renverse les puissants de leurs trônes,
        Il élève les humbles.
        Il comble de biens les affamés,
        renvoie les riches les mains vides.
        Il relève Israël, son serviteur,
        Il se souvient de son amour,
        De la promesse faite à nos pères,
        en faveur d’Abraham et de sa race, à jamais.

     Aleteia


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  • FÊTE DU CORPS ET DU SANG DU CHRIST

             

                                                     C.Patier commente :
       
        https://youtu.be/3nkLNmS696o       

               

    Homélie de la fête du saint Sacrement
29/05/2016


    Corps du Christ livré pour nous...


    L'eucharistie qui nous rassemble chaque dimanche s'enracine dans l'Ancien Testament et prend tout son sens dans le nouveau. C'est ce que nous avons pu voir en écoutant les textes bibliques de ce jour. Dans la première lecture, nous avons entendu un passage du livre de la Genèse. Avec ce récit, nous sommes à l'aube de la première alliance. Abraham, le père des croyants a manifesté sa soumission à Dieu. Il a remporté des victoires. Et aujourd'hui, nous le voyons, initié par Melkisédek, roi de Jérusalem. Il rend un culte au Dieu très haut avec du pain et du vin. Il reçoit la bénédiction de Melkisédek. L'offrande de la dîme au prêtre du Très-Haut est le signe de son acceptation du culte "selon Melkisédek".

    Au moment où Jésus entre à Jérusalem, il se prépare à conclure la nouvelle alliance. Il réalisera le sacerdoce "selon l'ordre de Melkisédek" avec le pain et le vin. Lui aussi bénit Dieu. Il apporte la bénédiction à tous ceux qui célèbrent le culte avec foi. Mais dans l'Eucharistie, il y a bien plus que du pain et du vin. Par la parole du Christ, ces éléments sont devenus son Corps et son Sang. Ce culte nouveau est l'accomplissement de ce qui n'était qu'une préfiguration. L'offrande requise dépasse la simple remise de biens matériels. Il s'agit désormais du don de soi.

    Dans la seconde lecture, saint Paul nous transmet ce qu'il a reçu. Il s'adresse à une communauté divisée. Il leur rappelle que si le Christ est mort, c'est pour tous. Nous devons en tirer les conclusions : nous ne pouvons pas nous réunir pour le repas du Seigneur sans être attentifs les uns aux autres ; on doit donc s'examiner soi-même avant de manger ce pain et de boire à cette coupe. C'est pour cette raison qu'avant la communion, nous disons : "Seigneur, je ne suis pas digne de te recevoir…"

    L’Évangile nous prépare à l'Eucharistie. L'événement qui nous est rapporté se passe au soir d'une journée harassante. Les disciples voient bien que la foule a faim ; ils pensent qu'il vaudrait mieux la renvoyer. Mais Jésus ne l'entend pas ainsi ; s'adressant aux Douze, il leur dit : "Donnez-leur vous-mêmes à manger !" Et c'est le récit de la multiplication des pains. Avec cinq pains et deux poissons qu'on lui apporte, il va rassasier les foules.

    Cet Évangile est une annonce de ce que sera l'Eucharistie. Nous y retrouvons les mêmes gestes de Jésus au soir du Jeudi Saint : "Il prit les pains et les poissons, levant les yeux au ciel, il les bénit, les rompit et les donna…" voilà quatre verbes que nous retrouvons à chaque Eucharistie. Nous apportons le pain et le vin, fruit de la terre et du travail des hommes, nous reconnaissons que tout vient de Dieu, nous ne sommes pas propriétaires de ces biens qu'il nous donne ; nous n'en sommes que des intendants. Ces richesses nous sont confiées pour le bien de tous.

    N'oublions jamais : quand nous nous réunissons pour l'Eucharistie, nous ne sommes pas seuls devant le Seigneur. Toutes les prières utilisent le "nous" : "Nous te prions… nous t'offrons…" Nous sommes avec d'autres qui ont faim de pain, faim d'amour, faim de tendresse et de liberté. Ils sont avec moi et je ne peux pas les ignorer. L'amour du Christ embrasse en son cœur l'humanité tout entière et chacun personnellement. Chaque messe est célébrée pour l'humanité tout entière et pour chacun personnellement.

    Toutefois, il est de tradition dans l’Église d'ajouter une intention particulière pour laquelle le prêtre célèbre l'Eucharistie. Tous peuvent demander qu'une messe soit célébrée pour telle ou telle intention ; nous prions pour "la multitude" et tout spécialement pour ceux qui nous sont recommandés. Demander de faire célébrer une messe, c'est donc entrer dans la prière de Jésus et de l’Église ; c'est confier à l'amour infini de Dieu une intention qui nous est chère ; nous pouvons faire célébrer une messe pour remercier Dieu, lui présenter une demande qui nous tient à cœur. Nous pouvons aussi lui confier nos défunts car c'est l'amour du Christ qui les libère. Toutes ces intentions particulières viennent s'ajouter à la prière de toute l’Église. Elles sont présentées au Seigneur qui a livré son Corps et versé son sang pour nous et pour la multitude.

    L'Eucharistie est une nourriture offerte à tous. C'est ce qui est signifié quand le prêtre présente l'hostie en disant : "Voici l'Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde…" Ces paroles ne s'adressent pas seulement à l'assemblée présente dans l'église mais au monde entier. Le Seigneur présent au milieu de nous ne demande qu'à se donner à tous.

    Si nous nous rassemblons à l'église, c'est donc pour répondre à l'invitation du Seigneur. Notre amour pour lui nous amène également à des temps d'adoration. Dans certaines églises, on en organise devant l'ostensoir. Aujourd'hui, l'ostensoir c'est nous : nous sommes créés par Dieu pour présenter son Fils au monde. Nous devons donc nous montrer dignes, extérieurement et intérieurement, de cette présence.

    En ce jour, nous te prions, Seigneur : que le pain de ta Parole et de ton corps soit la nourriture qui nous permette de devenir signes d'espérance pour ce monde qui en a bien besoin. Reste avec nous pour que nous soyons les témoins et les messagers de ton amour. Amen

    Sources : Revues Signes et Feu Nouveau – Semainier chrétien – Assemblée de la Parole 2016 – Missel des dimanches et fêtes – Internet – Dossiers personnels.

    Abbé J.Compazieu


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  • Joyeux anniversaire Padre Pio !

     

    - PADRE PIO

    PADRE PIO



    Le capucin stigmatisé aurait eu 129 ans ce 25 mai. À cette occasion, voici treize anecdotes méconnues de ce grand saint des temps modernes.


    Ces extraits sont tirés des carnets autobiographiques du tout premier fils spirituel du Padre Pio, Emanuele Brunatto qui apparait ici sous le pseudonyme qu’il s’est lui-même donné : « le Publicain ». Ces notes ont été publiées dans l’ouvrage : Padre Pio, mon père spirituel.

    1. Partie de pétanque
    On jouait à la pétanque au monastère. Le Père Pio avait sa manière à lui de jouer à cause des stigmates, mais il était le joueur le plus coté… À l’occasion, il s’aidait, avec une gaieté enfantine, en trichant du pied. Une fois, le Publicain vit arriver à toute vitesse un chat affolé, précédant la trajectoire de la boule que le Père Pio venait de lancer… À l’instant même où l’animal allait être atteint, la boule s’arrêta net en l’air et retomba sur le côté…

    2. « Te voilà contenté »
    Une personnalité religieuse voulait voir, par curiosité, ses stigmates.
    – Non, lui répondit sèchement le capucin, c’est défendu. Et il retira la main.
    À quelques temps de là, un vieux menuisier lui disait en toute simplicité :
    – Ah mon Père, que j’aimerais baiser vos saintes plaies !
    – Si ce n’est que cela, lui répondit le Père Pio, te voilà contenté !
    Et, soulevant la mitaine, il lui offrit sa main transpercée à baiser.

    3. « L’Angleterre se convertira »
    Un ancien pasteur anglais du Cap devenu prêtre catholique citait le cas d’un de ses confrères protestants, homme très pieux, qui avait parfois obtenu des guérisons réputées miraculeuses.
    – Pourquoi pas ? répliqua le père Pio. Dieu soulage, avec ou sans miracle, les misères de ses enfants, catholiques ou non, qui l’implorent avec foi… C’est le miracle probant, le miracle témoin d’une vérité enseignée, qui est le privilège exclusif de l’Église catholique…
    Et après avoir dit qu’on trouvait chez les protestants anglais « au moins autant d’âmes délicates et pures que chez nous », le Père Pio conlut :
    – L’Angleterre, d’ailleurs, se convertira : non pas en masse, mais individuellement.

    4. La Blanche Reine
    La Père Pio a une dévotion particulière pour la Vierge de Lourdes. Un prélat avait déclaré à la mère Marie de la Trinité, prieure des dominicaines cloîtrés, qu’il avait vu le capucin en bilocation, dans la ville mariale. La prieure fit écrire au Père Pio pour savoir si le fait était exact. Il répondit :
    – Je n’y suis jamais allé corporellement, mais je suis toujours en esprit à la grotte, devant la Blanche Reine.

    5. Dévotion
    La dévotion pour saint Joseph s’accompagnait, chez le Père Pio, d’une confiance sans limite… Les images du Curé d’Ars, de sainte Rita de Cascia, de sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus, de saint Antoine de Padoue étaient toujours dans son bréviaire. Avec une pointe de malice, il disait du Curé d’Ars :
    – Le seul curé saint de l’Église.

    6. Décolleté
    Des pèlerins défilaient devant le Père Pio pour lui baiser la main. Une jeune fille passa, très décolletée, que le capucin ne sembla pas remarquer particulièrement. Un jeune homme suivait. Le père l’interpella :
    – Est-ce votre sœur ?
    – Oui, mon Père.
    – Que diriez-vous si un homme vous demandait de lui montrer les épaules de votre sœur ?
    Le jeune homme rougit et ne répondit rien.
    – Eh bien, votre sœur les montre sans que personne ne lui demande.

    7. Méditation
    Le Publicain était incapable de méditer. Le soir, au chœur, après la lecture spirituelle, sitôt éteintes les bougies pour la méditation, il s’endormait. Le Père Pio lui donnait des coups de coude pour le réveiller, mais rien n’y faisait. Un jour, le capucin lui en fit reproche.
    – C’est plus fort que moi, répondit le jeune homme, je ne sais pas méditer.
    – Mais alors, par quel chemin veux-tu aller au Ciel ?
    La question était d’importance. Mais le Père n’insista pas et le Publicain continua à dormir au lieu de méditer.

    8. Pauvre France
    Au sujet de l’avenir des nations, le Père disait : « Il y aura d’abord une guerre économique… puis ce sera terrible, mais bref. » Et il terminait souvent par une plainte : « Pauvre France ! Pauvre France !… »

    9. Dévotion favorite
    – Quelle est, mon Père, votre dévotion préférée ?, lui demanda un jour le Publicain. À voix basse, avec une émotion indicible, le Père Pio répondit :
    – Le visage de Jésus.

    10. Le voleur
    Le père gardait au chœur deux disciplines (instrument de pénitence en cordelettes tressées), dont une parut hors d’usage au Publicain. Le trouvant seul, celui-ci l’empocha pour la mettre dans sa collection de reliques et sortit de choeur. Dans un couloir, il rencontra le Père Pio en train de causer avec un familier :
    – Tiens voilà le Voleur !, s’exclama le Père en le voyant arriver.
    Et il ajouta d’un ton ferme :
    – Tu vas remettre immédiatement « cet objet » où tu l’as pris.

    11. « Si tu le sais mieux que moi »
    Une femme du pays dit au Père Pio :
    – Le bébé de mon frère est très malade…
    – Ce n’est pas grave, il guérira.
    – Non, mon Père, je vous assure que c’est très grave…
    – Si tu le sais mieux que moi, pourquoi t’adresses-tu à moi ?…

    12. Une lettre s’envole
    Une fille spirituelle du Père, Mademoiselle Angelina Serritelli, lisait sous les murs du couvent une lettre du Père, quand la feuille lui échappa des mains et fut emportée par le vent… Mais, sur la pente rocailleuse, la feuille s’immobilisa tout à coup, laissant à la demoiselle le temps de la récupérer. À l’heure même, le Père Pio confessait à l’église. Quand il sortit, Mademoiselle Serritelli était là pour le saluer.
    – Tu prendras garde au vent la prochaine fois, lui dit-il, si je n’avais pas mis le pied dessus, ma lettre serait partie dans la vallée.

    13. Jeûne
    Malgré l’épuisant travail du confessionnal (où il passait une bonne partie de la journée) le Père Pio se nourrissait très peu : rien le matin et rien le soir ; une assiette de légumes à midi avec très peu de pain et deux verres de bière. Sollicité par le gardien de prendre quelques aliments le soir, il dîna une année durant de quelques anchois sans pain… et personne ne s’aperçut qu’au bout de quelques semaines, cela constituait une pénitence plus dure que de rester à jeun.


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  •                                                 IN TWO MINDS

    (SI VOUS NE LE SAVEZ PAS ENCORE, KEN LOACH VIENT DE RECEVOIR LA PALME D'OR À CANNES)


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  • 3 EPISODES

     

        http://pluzz.francetv.fr/videos/plus_belle_la_vie_l_integrale_saison12_,140765628.html


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