• BEATIFICATION A MARSEILLE DE JB FOUQUE

    Abbé JB FOUQUE en 1926

     

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  • Décès du cardinal Jean-Louis Tauran, artisan du dialogue interreligieux

    DÉCÈS DU CARDINAL TAURAN

     


    Le Vatican et l’Église catholique universelle sont endeuillés par la perte du cardinal français Jean-Louis Tauran, décédé jeudi 5 juillet dans la soirée. Atteint depuis longtemps de la maladie de Parkinson, le cardinal Jean-Louis Tauran se trouvait depuis quelques jours dans une communauté de religieuses franciscaines du Connecticut aux États-Unis pour se soigner.

    Delphine Allaire – Cité du Vatican  
    Âgé de 75 ans, cette figure incontournable de la diplomatie vaticane, à la tête du Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux, n’a cessé d’œuvrer inlassablement pour la paix mondiale.
    Décrit comme un homme doux et d’une humilité extrême, très apprécié pour ses talents de diplomate et son sens de l’écoute, le cardinal Tauran, qui avait annoncé au monde entier l’élection du Pape François en 2013, était surtout, depuis 2007, l’homme du dialogue interreligieux au Vatican.
    Une brillante carrière diplomatique
    Né à Bordeaux en 1943, licencié en philosophie et en théologie,  il était l'un des rares cardinaux à avoir étroitement côtoyé et travaillé auprès des trois derniers papes. Entré en 1975 au service de la diplomatie du Saint-Siège, il sera notamment auditeur à la nonciature apostolique au Liban, avant d’etre consacré évêque par Jean-Paul II au sortir de la guerre froide, en janvier 1991. Mgr Jean-Louis Tauran est alors nommé Secrétaire pour les relations du Saint-Siège avec les États. Un poste clé qui permet au polyglotte, nommé à seulement 47 ans, un âge très jeune pour ce type de poste, d’appréhender finement les arcanes diplomatiques mondiales. Il y reste treize ans.
    En 2003, Saint Jean Paul II le nomme cette fois à la tête de la prestigieuse bibliothèque apostolique, ainsi qu'à celle des Archives secrètes du Vatican. Il est alors créé cardinal, alors qu'il est déjà affaibli, comme le Pape polonais, par la maladie de Parkinson. Quatre années se passent, le Souverain pontife change, et c’est Benoît XVI qui le rappelle aux affaires du monde.
    Le Pape allemand lui confie la présidence du Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux. Cette mission délicate au centre de l’échiquier géopolitique prend effet le 1er septembre 2007.
    L’interreligieux pour héritage
    Pakistan, Iran, Jordanie, Azerbaidjan, les voyages s’ensuivent. Reconnu depuis comme un artisan aguerri du dialogue interreligieux, le cardinal Tauran a ainsi organisé le premier sommet catholique-musulman en septembre 2008 dans la Ville éternelle. Il a aussi œuvré pour le rapprochement entre le Vatican et l'université Al-Azar, prestigieuse institution du monde musulman sunnite. Enfin, tout récemment, au mois d'avril 2018, il avait effectué une visite historique en Arabie Saoudite. Un voyage au cours duquel le Vatican et le royaume saoudien avaient signé un accord de coopération.
    Enfin, le cardinal Tauran était aussi celui qui annonça au monde entier l’élection de François. Mercredi 13 mars 2013, depuis le balcon du Palais apostolique, il prononce l’illustre formule latine «Habemus Papam».
    Nommé cardinal protodiacre en 2011 par Benoit XVI,  il est fait camerlingue par le Pape François en 2014, c’est-à-dire en charge de gérer les affaires du Saint-Siège durant une période de vacance apostolique. 
    Le Sacré Collège des cardinaux est désormais constitué de 225 cardinaux dont 124 électeurs et 101 non-électeurs.
    VaticanNEWS


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  • Communiqué final de l'assemblée des évêques de France

    COMMUNIQUÉ FINAL DE L'AEF


    L’Assemblée plénière de la Conférence des évêques de France s’est achevée ce vendredi 23 mars. Réunis à huis clos depuis le mardi 20 mars à Lourdes, les évêques de France ont travaillé sur différents sujets.

    A l’issue du discours d’ouverture de Mgr Georges Pontier, président de la Conférence des évêques de France, les évêques ont commencé leur réunion par un échange sur l’actualité de l’Église et de la société.
    En cette période où sont ouverts les États généraux de la bioéthique dans notre pays, les évêques ont fait le point sur la réflexion et la mobilisation de l’Église de France sur les sujets bioéthiques. Ils se sont unanimement et nommément engagés dans une déclaration mettant en garde contre la légalisation de l’euthanasie qui, à nouveau, troublerait profondément notre société. Dans cette déclaration, « ils appellent leurs concitoyens et leurs parlementaires à un sursaut de conscience pour que s’édifie une société fraternelle où nous prendrons individuellement et collectivement soin les uns des autres ».
    Au cours de cette Assemblée, le jeudi 22, les évêques ont pris un temps notable pour échanger entre eux sur le phénomène migratoire et l’accueil des migrants dans notre pays. Ayant entendu des experts sur la réalité des migrations, ils ont ensuite échangé et se sont enrichis de leurs expériences diocésaines lors de forums.
    Parmi les autres dossiers à l’ordre du jour, deux séquences furent dédiées à la lutte contre la pédophilie. Le Père Hans Zollner, jésuite, membre de la Commission pontificale pour la protection des mineurs, est venu témoigner de son expérience et de son approche de ce sujet au niveau mondial. La deuxième séquence a permis aux évêques de continuer à travailler sur la nécessité de manifester leur proximité et leur compassion aux victimes de la pédophilie dans l’Église.
    Ces temps de travail réguliers permettent d’améliorer les dispositifs et de garder une extrême vigilance contre ce fléau.
    Animée par un groupe de travail issu du Comité études et projets, une séquence de cette assemblée a voulu favoriser une prise de conscience des nouvelles ritualités civiles et de leur impact sur la société et l’Église. Monsieur Olivier Servais, historien et anthropologue, a notamment éclairé les évêques sur le surgissement de la question rituelle dans le monde virtuel. Il a présenté le champ de ces ritualités et en a proposé des clés d’interprétation anthropologique. Les évêques ont ensuite pu échanger lors de forums sur diverses facettes de ces nouvelles ritualités civiles : les rites liés à un événement (marches blanches…), les rites dans le champ des nouveaux moyens de communication (réseaux sociaux…), les paraliturgies qui répondent à ces besoins de rituels et les rituels qui se transforment dans l’accompagnement des étapes de la vie (naissances, mariages, deuils…).
    En vue de la préparation du synode des évêques sur les jeunes, la foi et le discernement vocationnel (3-28 octobre 2018), les évêques ont préparé leur participation en échangeant, en forums, sur les points importants à faire remonter et à travailler lors de ce synode. Cette réflexion a permis aussi de partager sur la pastorale des jeunes de 16 à 29 ans dans l’Église de France tant au plan diocésain que national.
    Les évêques ont aussi travaillé sur des sujets liés au fonctionnement de l’institution. Ils ont ainsi abordé les questions économiques et financières des diocèses avec leurs disparités, leurs enjeux à court et moyen terme, les perspectives d’évolution possible. Ils ont poursuivi leur réflexion sur l’évolution des structures de la Conférence des évêques de France en vue de la présentation, lors d’une prochaine Assemblée, d’un nouvel organigramme.
    Enfin, dans la perspective de l’éventuelle révision des statuts de l’Enseignement catholique prévue lors de leur adoption il y a cinq ans, les évêques ont engagé un premier échange avant un débat plus approfondi lors de la prochaine Assemblée plénière de novembre 2018.
    Lors de cette Assemblée de printemps, les évêques ont aussi procédé à divers votes.
    Ont été élus :
        •    Mgr Bruno Feillet, évêque auxiliaire de Reims, président du Conseil famille et société, pour un premier mandat ;
        •    Mgr Norbert Turini, évêque de Perpignan, Président du Conseil pour la communication, pour un deuxième mandat ;
        •    Mgr Laurent Camiade, évêque de Cahors, membre de la commission doctrinale, pour un premier mandat.
    Par ailleurs, les évêques ont approuvé par vote :
        •    L’ouverture de la cause en vue d’une éventuelle béatification de Paulin Enfert
(1853 – 1922), fondateur de la Mie de Pain dans le diocèse de Paris ;
        •    L’ouverture de la cause en vue d’une éventuelle béatification de l’Abbé Jean Gérin
(1797 – 1863), prêtre du diocèse de Grenoble ;
        •    La réouverture de la cause en vue d’une éventuelle béatification de l’Abbé Jean Bazin, prêtre du diocèse de Séez.
    L’Assemblée s’est aussi prononcée favorablement pour la nomination de Saint Irénée de Lyon comme Docteur de l’Unité.
    Par ailleurs, en marge de l’Assemblée, le Conseil permanent a nommé :
        •    Le Père Vincent Breynaert, de la Communauté du Chemin neuf, directeur du Service national pour l’évangélisation des jeunes et pour les vocations ;
        •    Mademoiselle Bernadette Mélois, vierge consacrée, directrice du Service national de la pastorale liturgique et sacramentelle.
    Ces directeurs prendront leurs fonctions le 1er septembre 2018.
    (Communiqué de la CEF)


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  • CETTE ANNÉE , LES CONFÉRENCES DE CARÊME DONNÉES À ND DE PARIS SONT ASSURÉES, POUR LES 4 PREMIÈRES PAR M. FABRICE HADJADJ. LES VOICI, TOUTES LES 4, TELLES QU'ELLES ONT ÉTÉ TRANSMISES PAR KTO ET YOUTUBE

     

     

     

     


     

     


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  • Saint Alexis Falconieri et les sept fondateurs des Servites

    LES SERVITES




    Retrait de la ville


     XIIIème siècle, Florence. Sept marchands, membres d’une compagnie laïque de fidèles dévots de la bienheureuse Vierge, la Compagnie des Servites ou Serviteurs de Sainte Marie ou Chantres, décident de se retirer dans la pénitence, la contemplation et dans le service à Marie. Un choix certainement influencé aussi par deux grands ordres mendiants du temps, Franciscains et Dominicains, ainsi que par l’expérience des moines Camaldunes, Vallombrosiens et Clunisiens, déjà présents en ces terres, et de groupes pénitentiels comme ceux de S.Augustins et du Mont Carmel, ou des frères et sœurs laïques de la Pénitence. C’étaient  Bonfils, guide du groupe laïque et prieur de la future communauté, Bonagiunta, futur prieur entre 1256 et 1257, Manetti, artisan des premières fondations en France, Amidei, âme du groupe, Sostegni et Uguccioni, amis entre eux, et enfin Alexis. Autour de 1233 les sept abandonnent  donc leurs activités commerciales, laissent leurs propres maisons distribuent leurs biens aux pauvres, alors que Florence est toujours troublée par les guerres fratricides.


    Tuniques et manteaux gris


    C’est le 8 septembre 1233 que les sept commencent la vie communautaire à Villa Camarzia, à la périphérie de la ville: Jacopo de Poggibonsi, chapelain des Chantres et leur directeur spirituel impose à chacun l’habit des «Frères de la Pénitence», un manteau et une tunique de laine grise. La journée de la petite communauté se déroule entre prière, travail et quête à travers les rues de la ville.Leur vie est retirée, austère et solitaire, mais de nombreuses personnes perturbées et angoissées s’adressent à eux et reçoivent consolation et conseil; surtout ils sont plus frappés par le fait , de riches commerçants qu’ils étaient, les sept sont réduits volontairement à la pauvreté . Ceci encourage la diffusion de la renommée de leur sainteté et de nombreuses personnes commencent à demander à faire partie de leur famille.


    Naissance de l’Ordre


    Justement les nombreuses et insistantes demandes les poussent à commencer un Ordre expressement dévoué à la Vierge, dont ils se disent Serviteurs, l’Ordre des Servites de Marie .L’évêque Ardingo Foraboschi leur donne en 1234 un terrain sur le sommet du Mont Senario, à environ 18 km de Florence. Les cellules sont au début de simples huttes séparées l’une de l’autre; sur les ruines d’un ancien château va s’ériger rapidement une petite église intitulée à Notre Dame et en 1239, après la visite du Légat pontifical, le cardinal Goffredo Castiglioni, futur pape Célestin IV, leur donne la Règle de Saint Augustin.
     Souvent, après de longues sorties pour la quête, ils s’arrêtent à Florence auprès de l’Oratoire de Sainte Marie de Caffaggio dont ils développent vite l’annexe en hospice où ils commencent à accueillir d’abord ceux qui demandent à faire partie de la communauté.


    Tant de vocations


    Très vite les sept reçoivent la permission d’ouvrir  d’autres couvents, aussi en dehors de la Toscane, parce que les vocations affluent nombreuses. L’Ordre risque cependant la suppression lorsque le Concile de Lyon, en 1247 décrète la suppression des Ordres Mendiants. Mais Philippe Benizi, accueilli à l’âge de 21 ans dans l’ordre et futur Prieur Général, obtient à nouveau la reconnaissance pontificale; L’approbation définitive arrive en 1304 grâce à l’œuvre de Benoît XI.
     Seulement Alexis Falconieri, dernier survivant des sept peut se réjouir .Il mourra le 17 février 1310, à presque 110 ans d’âge. Sa nièce Julienne Falconieri, elle aussi sainte, sera la fondatrice des Sœurs Mantellates.


    En 1888 Léon XIII canonise ensemble les sept pères. A Monte Senario un seul sépulcre recueille leurs dépouilles. Parmi les Servites des dernières années, nous rappelons père David Maria Turoldo, connu comme prédicateur et poète.
     VATICAN NEWS


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