• LE CARÊME (PADREBLOG)

    - CARÊME




    Le carême, une course communautaire vers le Christ


    C’est la grande question au début de chaque carême : comment vais-je réussir ces quarante jours ? Peut-être en ne cherchant pas d’abord à le considérer comme un défi sportif qui serait à relever ou à réussir !

    Vivre le carême en Eglise
    Le carême évoque souvent pour nous une épreuve individuelle où chacun va devoir se placer seul devant Dieu pour essayer de faire des efforts. Pourtant si l’Eglise a choisi de proposer à chacun des baptisés ce temps de préparation avant Pâques, ce n’est pas pour que chacun se referme sur lui-même (non, les catholiques ne sont pas masos) ! Au contraire, il s’agit d’un temps vécu collectivement. Nous devons nous stimuler les uns les autres dans cette belle course à faire le bien. Tous les temps proposés en paroisse, en famille ou dans nos communautés de vie sont donc à privilégier comme autant d’occasions pour nous encourager à nous rapprocher de Dieu.
    C’est d’autant plus vrai que le carême vise à porter dans la prière, et par nos efforts, l’œuvre de purification que vivent les catéchumènes de nos paroisses. « Les yeux fixés sur Jésus-Christ, entrons dans le combat de Dieu » dit l’antienne du psaume invitatoire aux laudes pendant le carême. Il s’agit bien d’un combat de Dieu et en faveur de Dieu qui se joue dans notre communauté.
    La vie communautaire est d’ailleurs le vrai lieu du carême puisque cela me permet de me décentrer de moi-même. Le pape François nous le dit : c’est un temps où nous découvrons la Parole de Dieu comme un don qui nous libère de nous-mêmes et nous fait prendre conscience que l’autre est un don.
    Le carême n’est pas une guerre contre le chocolat
    Le carême s’accompagne de résolutions que nous prenons pour vivre ce beau temps. Orientés autour des piliers du carême, ce sont les fameux efforts de carême ! Souvent, nous reprenons des efforts classiques comme : prier plus, être gentil et ne pas manger de chocolat. C’est peut-être ici le lieu de dissiper un des grands malentendus autour du carême : Jésus n’a jamais déclaré la guerre au chocolat ! Il n’y a pas de 11e commandement interdisant le chocolat !
    En jeûnant de chocolat, il s’agit plutôt pour nous de choisir un effort permettant de renoncer à quelque chose que nous aimons bien et que nous serons d’autant plus contents de retrouver le jour de Pâques à travers les œufs, les poules et la pâte à tartiner… Le chocolat reste pourtant souvent quelque chose de superflu dans notre quotidien. Pour beaucoup d’entre nous, c’est peut-être l’utilisation de notre smartphone qui serait un vrai sacrifice nous permettant de renoncer à ce que nous considérons comme étant notre nécessaire (ex : j’ai besoin de regarder mes mails, je dois aller sur Facebook…). Renoncer à une activité qui nous semble bien plus nécessaire que la prière pour libérer du temps dans nos journées afin justement de prier et de nous tourner vers les autres. Le pape François nous invite à profiter de ce temps pour découvrir le don de la Parole de Dieu. Et si j’en profitais pour lire un livre biblique tout au long de ce carême ?
    Choisir des résolutions vérifiables
    Il reste que l’effort que nous choisissons doit pouvoir être mesurable et faisable. Ayons l’humilité de reconnaître que certains efforts sont trop durs pour nous ! Je ne peux me mettre d’un coup à faire deux heures d’oraison quotidienne si je ne suis pas capable de prier un pater chaque jour. L’effort doit aussi être mesurable par nous (et non par les autres, l’effort reste de l’ordre de l’intime !). Le soir, je dois être capable de reconnaître si j’ai tenu ma résolution et pouvoir rendre grâce au Seigneur ou demander pardon le cas échéant. Cela permet de faire le point et de ne pas me décourager dans cette belle course communautaire. Pour cela, il est bon de prévoir concrètement l’effort que je choisis. Par exemple, je peux m’engager à prier tant de temps par jour, à tel moment de la journée et dans tel lieu. Je peux prévoir cet effort. De même, je peux m’engager à donner la dîme de mes revenus du mois à telle ou telle association caritative, ou encore à aller faire la connaissance de mes voisins d’immeuble que je n’ai toujours pas eu le courage d’aller saluer.
    Enfin, la résolution doit être adaptée à ce que je suis en train de vivre : si je m’engage à prier une demi-heure par jour mais que je ne vais pas à la messe le dimanche, il y a clairement une inversion de priorités. Mon effort ne m’exonère pas de ce qui va pouvoir me donner la dimension communautaire du carême, au contraire, il m’encourage à la vivre davantage !
    Stimulons-nous pour vivre le carême comme un beau temps pour préparer nos cœurs à la joie pascale, laissons-nous guider par l’Esprit !


    Abbé Roland-Gosselin
    Prêtre du diocèse de Versailles ordonné prêtre en 2013. Vicaire à la paroisse Saint-Germain de Saint-Germain en Laye (Yvelines).


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  • MOSSOUL BIENTÔT LIBRE?

    Après la prise de l’aéroport, les troupes de Bagdad sont entrées dans l’ouest de la métropole, où 750 000 personnes sont toujours prises au piège.
     

    - MOSSOUL EN VOIE D'ÊTRE LIBÉRÉE 

         Evacuation des civils de Mossoul-Ouest / Jérémy André

     
    Elles sont soudain apparues à l’horizon : plusieurs centaines de silhouettes sur le plateau brun doré à la frange sud de Mossoul. C’est une vague de civils fuyant les combats, comme pourchassés par les détonations des mitrailleuses, les explosions de roquettes, de mortiers et de frappes aériennes qui provenaient des faubourgs derrière eux.
    Car vendredi 24 février, la première division des forces spéciales irakiennes, la fameuse Division d’Or, a pris pied dans le quartier de Mamoun, au sud-ouest de Mossoul, la seconde ville d’Irak, autrefois peuplée de 2 millions d’habitants.
    Quatre offensives simultanées sur l’ouest de Mossoul
    L’autoroute de Bagdad se termine là. Au sommet d’une côte, un panneau géant marque l’entrée dans la métropole, avec le symbole de Daech et ce slogan immense : « État islamique, Mossoul, province de Ninive. LE CALIFAT SELON LA VOIE DU PROPHÈTE ».
    Devant, des forces spéciales irakiennes dansent sur un tube au refrain prometteur : « Je parie que nous reprendrons Mossoul. Nous ne partirons pas, même si nous finissons drapés dans nos drapeaux ! »
    Mossoul devait être la cité modèle du « califat ». Aujourd’hui, ce pseudo-État s’effondre. Depuis que les troupes irakiennes ont fini de reconquérir la moitié Est en janvier, les combattants de Daech ne tiennent plus que l’autre moitié, à l’Ouest du Tigre.
    Jeudi 23 février, la force de réaction rapide du ministère de l’intérieur a pris pied dans l’aéroport, entre l’autoroute et le fleuve. Mais vendredi, ce sont les forces spéciales, placées directement sous les ordres du premier ministre, Haider al Abadi, qui ont eu l’honneur de pénétrer les premiers quartiers d’habitation.
    « Nous avons lancé quatre offensives en même temps », explique le brigadier-général Salman Hashem, 53 ans, officier du renseignement des forces spéciales irakiennes. Derrière ses lunettes d’aviateur, il surveille la vague de civils quittant la ville et atteignant les lignes arrières de la Division d’Or.
    « La division de réaction rapide poursuit en direction de la ville depuis l’aéroport, précise-t-il. La Police fédérale a pris ce matin le contrôle de l’aéroport. La seconde division des forces spéciales combat dans la base militaire de Ghazlani, près de l’aéroport. C’est la première division des forces spéciales qui a pris d’assaut le quartier de Mamoun. »
     

    - MOSSOUL EN VOIE D'ÊTRE LIBÉRÉE

     

    Des miliers de boucliers humains libérés
    Devant lui, les civils ne cessent d’affluer sur un chemin tracé dans la terre par la colonne de blindés partis dans l’autre sens ce matin.
    Les hommes portent les petits. Les femmes sont chargées comme des mules, de sacs de riz et de valises. Parfois, des blindés irakiens fendent le chemin, chargés des plus vieux, enveloppés d’une épaisse poussière.
    « Nous sommes partis à 10 heures du matin », raconte Youssef Mohamed Jassem, 40 ans. Il est encore couvert de poussière, il s’appuie sur sa canne de berger. Il résidait depuis quelques mois dans le faubourg de Mujema, près du quartier de Mamoun.
    Mais il vient en fait d’un petit village plus au sud. Comme la plupart de ces civils, il était retenu comme bouclier humain. Selon les forces irakiennes, deux mille familles auraient ainsi été déportées, s’ajoutant aux 750 000 habitants de la partie Ouest.
    « Mi-octobre, avant la bataille, les hommes de Daech ont frappé à nos portes et nous ont ordonné de les suivre », se rappelle en effet Youssef. « Ils tiraient en l’air. Nous avons laissé toutes nos affaires, nos voitures, nos tracteurs, et nous nous sommes installés à Mujema al Mamoun, dans des maisons en construction. »
    À Mossoul Ouest, ils manquaient de tout. « Les gens ont faim. Il n’y a plus d’eau courante, et seulement deux heures d’électricité par jour. » Derrière lui, une vieille femme fume une cigarette et pleure. Un homme, « 90 ans peut-être », tremble. Un autre demande : « Les téléphones sont autorisés ici ? »
    Jérémy André (à la porte sud de Mossoul)
    ALETEIA


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  • 20 lieux de retraite pour respirer

    - 20 LIEUX POUR RESPIRER

                                        L'UN DES 20 LIEUX : ABBAYE NOTRE-DAME DE JOUARRE

    La fin de l'hiver approche. L'occasion de mettre le nez dehors... et son âme au vert! Voici quelques suggestions d'excursions, à la fois touristiques et spirituelles.


    Hauts-de-France


    Abbaye Notre-Dame (Chiry-Ourscamp, Oise)
    En lisière de forêt, la communauté des Serviteurs de Jésus et Marie vit sur le site d’une abbaye du XIIIe s. aux ruines majestueuses. Parmi leurs propositions spirituelles, des week-ends « apicolo-spi », où la formation au soin des ruches est l’occasion d’élever son âme ! Belle liturgie chantée. La forêt appelle à la promenade.
    Rens. : 03 44 75 72 00 ; serviteurs.org


    Île-de-France


    Abbaye Notre-Dame (Jouarre, Seine-et-Marne)
    Quatorze siècles de vie monastique ont laissé à Jouarre des monuments (crypte mérovingienne, tour roma-ne, église abbatiale) et surtout une communauté de moniales bénédictines, à proximité de Paris, chez qui il fait bon reprendre souffle. De Jouarre, on peut rapporter de délicieuses confitures (faites à l’abbaye) ou un brie fermier de chez Ganot, dernier affineur du bourg.
    Rens. : 01 60 22 84 18 ; abbayejouarre.org


    Grand-est


    Notre-Dame de Dusenbach (Ribeau-villé, Haut-Rhin) Depuis Ribeauvillé, une boucle de 7 km passant par le château de Haut-Ribeaupierre et Notre-Dame de Dusenbach permet de découvrir ce haut lieu de pèlerinage depuis 1204. Une messe et un office marial y sont célébrés le dimanche. À L’abri des pèlerins, restauration et hôtellerie sont gérées par les frères capucins. Le 1er mai, pèlerinage à Notre-Dame-de-la-Paix.
    Rens. : 03 89 73 64 12.


    Bourgogne Franche-Comté


    Ronchamp (Ronchamp, Haute-Saône)
    La colline de Ronchamp est un haut lieu spirituel, magnifié aujourd’hui par deux chefs-d’œuvre d’architectes contemporains : la chapelle Notre-Dame-du-Haut et le couvent des clarisses. Celles-ci accueillent les visiteurs avec une grande ouverture d’esprit. À noter : du 19 au 21 mai, week-end de spiritualité franciscaine de la Création « Nos frères les oiseaux ». Apporter une paire de jumelles !
    Rens. : 03 84 63 13 40 ; clarisses-a-ronchamp.fr
    Monastère Sainte-Claire (Poligny, Jura)
    Poligny est célèbre pour son comté et les vins du Jura, mais la ville recèle également une quinzaine de monuments historiques (parcours fléché), dont le couvent des clarisses. De nombreux couples en désir d’enfant viennent y prier sainte Colette (XVe s.).
Accueil tout franciscain.
    Rens. : 03 84 37 11 40 ; clarisses.eglisejura.com


    Sanctuaire d'Ars (Ars-sur-Formans, Ain)


    Ars est devenue célèbre par son « saint curé » Jean-Marie Vianney (1786-1859). On peut conjuguer une marche sur le chemin du curé d’Ars (16 km, au départ de Montmerle-sur-Saône) et la visite du sanctuaire (basilique, musée de cire). Accueil à la belle maison de La Providence. Le dimanche 9 avril (Rameaux), journée « Ars en famille ».
    Rens. : 04 74 08 17 17 ; arsnet.org


    Notre-Dame-de-l’Hermitage (Noirétable, Loire)


    Perché à 1 110 m d’altitude, au cœur de sapinières vert-noir, le vaste sanctuaire marial commémore l’histoire d’un grand pécheur « retourné » par la Vierge au XIIe s. Les religieuses fournissent le gîte et le couvert, autorisant une cure de dépaysement au grand air. Les divers lieux du pèlerinage – chapelles, source, rochers – sont l’occasion d’une marche de quelques kilomètres offrant de superbes panoramas sur le Forez et l’Auvergne.
    Rens. : 04 77 96 20 30 ; diocese-saintetienne.fr / Notre-Dame-de-l-Hermitage-a-.html
    Centre spirituel La Pomarède (Paulhenc, Cantal)
    C’est pour se ressourcer que l’on vient dans ce lieu confortable et moderne où le silence est privilégié. La nature somptueuse – sentiers
en forêt, vue sur les eaux paisibles du lac du barrage de Sarrans – constitue déjà une prédication. Propositions de retraites prêchées : 24-26 février, 17-19 mars, 21-23 avril.
    Rens. : 04 71 23 61 61 ; la-pomarede.cef.fr


    Monastère Saint-Antoine-le-Grand (Saint-Laurent-en-Royans, Drôme)


    Niché dans une combe sauvage du Vercors, ce petit monastère est le lieu où s’imprégner de spiritualité orthodoxe, à travers l’architecture de l’église byzantine et ses 600 m² de peintures murales intérieures. Visite guidée possible à partir du mois de mai (consulter le site Internet). Hôtel-restaurant proche, au col de la Machine.
    Rens. : 04 75 47 72 02 ; monasteresaintantoine.fr


    Provence Alpes-Côte d'Azur


    Abbaye Notre-Dame (Ganagobie, Alpes-de-Haute-Provence)


    « Ici, l’homme et la Création ont signé comme un pacte d’amour et de beauté », écrivent les moines bénédictins vivant sur ce balcon dominant la vallée de la Durance. Visite de l’église romane et de sa mosaïque (15 à 17 heures, du mardi au dimanche). Consultez à l’avance la disponibilité des chambres de l’hôtellerie monastique pour un séjour. Chemins de randonnée
à proximité.
    Rens. : 04 92 68 00 04 ; ndganagobie.com


    Abbaye de Lérins (île Saint-Honorat, Cannes, Alpes-Maritimes)


    Une oasis de calme et de verdure, à quinze minutes de Cannes par navette maritime. Les visiteurs d’un jour peuvent découvrir le monastère fortifié, effectuer à pied le tour de l’île (3 km), et assister aux offices célébrés par les moines cisterciens. À partir du 3 mars, restauration à La Tonnelle, en bord de mer (cuisine méditerranéenne, vins réputés produits par les moines).
    Rens. : 04 92 99 54 00 ; abbayedelerins.com


    Prieuré Notre-Dame-des-Champs (Arles, Bouches-du-Rhône)


    À deux pas d’Arles, de son musée archéologique, de ses arènes et de son théâtre romain, le prieuré de Bouchaud occupe un bel ensemble de bâtiments du XVIIIe s., au milieu des vignes et rizières de la Petite Camargue. Les moines de la communauté ont à cœur d’accueillir leurs hôtes « comme si c’était le Christ lui-même ».
    Rens. : 04 90 47 21 30 ; prieurebouchaud.com


    Corse


    Couvent Saint-François (Vico, Corse)


    Le couvent Saint-François se dresse depuis le XVe s. sur les pentes du mont Rotondo, à 14 km de la mer. La région offre de nombreuses balades dans des paysages magnifiques. Les religieux (oblats de Marie-Immaculée) mettent des chambres à disposition des parti-culiers, ainsi qu’une cuisine et une salle à manger en rez-de-jardin. Restaurants au village. Messe le dimanche à 9 h 30.
    Rens. : 04 95 26 83 83 ; couventdevico.fr


    Occitanie


    Abbaye de Sylvanès (Sylvanès, Aveyron)
    Des fidèles viennent de l’Europe entière pour les grandes fêtes liturgiques à Sylvanès, notamment les offices de la Semaine sainte et de Pâques. Nombreuses balades,
dont la « boucle de Sylvanès » (10,8 km) au départ de l’abbaye, qui passe par une chapelle russe de style orthodoxe. Pour se loger, contacter l’office de tourisme de Camarès.
    Rens. : 05 65 98 20 20; sylvanes.com


    Abbaye Saint-Michel-de-Cuxa (Codalet, Pyrénées-Orientales)


    À Saint-Michel-de-Cuxa, il faut suivre une visite guidée pour découvrir toutes les richesses de ce chef-d’œuvre de l’art roman. Jusqu’à fin mai, on peut contempler un jardin d’iris en fleur (500 variétés). La communauté bénédictine célè-bre les offices dans l’église abbatiale ou dans l’oratoire du monastère.
À faire : le Tour de l’abbaye, à partir de la mairie de Codalet (7 km).
    Rens. : 04 68 96 15 35 ; abbaye-cuxa.com


    Nouvelle-Aquitaine


    Monastère de l’Annonciation (Prailles, Deux-Sèvres) 


    Dans une campagne paisible, à portée de TGV (arrêt à Saint-Maixent), les bénédictines de Prailles veillent. À l’aube de Pâques, catholiques et protestants convergent vers le mo-nastère par plusieurs routes, puis célèbrent un office de louange, avant un bon petit déjeuner. Les 6 et 7 mai : « Choisis la vie. Vittoz et textes bibliques, pour un chemin spirituel. »
    Rens. : 05 49 32 69 81 ; benedictines-prailles.fr


    Bretagne


    Abbaye de Rhuys (Saint-Gildas-de-Rhuys, Morbihan)


    Cette ancienne abbaye du VIe s. est devenue un centre culturel et spirituel, où les sœurs de la Charité de Saint-Louis proposent des séjours. Cure de sérénité assurée, à 200 m de la côte sauvage. Nombreuses balades en bord de mer et programme spirituel à la carte. L’église est l’un des plus beaux sanctuaires romans
de Bretagne.
    Rens. : 02 97 45 23 10 ; abbaye-de-rhuys.fr


    Pays de la Loire


    Abbaye Saint-Pierre de Solesmes (Solesmes, Sarthe)

     


    L’abbaye est un haut lieu du chant grégorien. Sur demande, on peut rencontrer un moine. L’après-midi du lundi de Pâques, on y vénère la Sainte-Épine, relique de la couronne d’épines. Dans la boutique, on peut acheter le pain d’épices fabriqué par les moines. À 7 km, beau village d’Asnières-sur-Vègre, célèbre pour les peintures murales (XIIe-XVIe s.) de son église. Pour l’hébergement, s’adresser à l’office de tourisme de Sablé-sur-Sarthe.
    Rens. : 02 43 95 03 08 ; abbayedesolesmes.fr


    Normandie


    Abbaye Saint-Wandrille (Saint-Wandrille-Rançon, Seine-Maritime)


    Sur la route des abbayes normandes, les vestiges de l’ancienne abbatiale de Saint-Wandrille et l’église actuelle sont ouverts au public (visites guidées à partir du 21 mars). Offices en grégorien, notamment la Semaine sainte et le dimanche de Pâques. Gîtes et chambres d’hôtes sur la commune. À la boutique de l’abbaye bénédictine, on trouve la fameuse bière de Saint-Wandrille.
    Rens. : 02 35 96 23 11 ; st-wandrille.com


    Abbaye Saint-Martin de Mondaye (Juaye-Mondaye, Calvados)


    La communauté des Prémontrés de Mondaye propose des retraites d’un jour (jeudis 2 mars, 27 avril et 18 mai) et des sessions culturelles et spirituelles. À noter : les samedis 1er avril et 6 mai, atelier « Écritures d’icônes ». Visites de l’abbaye le dimanche. Hébergement possible à l’hôtellerie.
    Rens. : 02 31 92 58 11 ; mondaye.com


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  • SOURCE : "DES RACINES ET DES AILES"


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