• L' Aigle, la Laie et la Chatte

    Livre III - Fable 6

     

    - L'AIGLE, LA LAIE ET LA CHATTE

     

    Cette fable n’a guère connu d’adaptations, ni avant ni après La Fontaine. Elle est inspirée de Phèdre (II, 4).

     

    L'Aigle avait ses petits au haut d'un arbre creux,

    La laie au pied, la chatte entre les deux,

    Et sans s'incommoder, moyennant ce partage,

    Mères et nourrissons faisaient leur tripotage.

    La chatte détruisit par sa fourbe l'accord;

    Elle grimpa chez l'aigle et lui dit:" Notre mort

    (Au moins de nos enfants, car c'est tout un aux mères)

    Ne tardera possible guères.

    Voyez-vous à nos pieds fouir incessamment

    Cette maudite laie, et creuser une mine?

    C'est pour déraciner le chêne assurément,

    Et de nos nourrissons attirer la ruine:

    L'arbre tombant, ils seront dévorés;

    Qu'ils s'en tiennent pour assurés.

    S'il m'en restait un seul, j'adoucirais ma plainte."

    Au partir de ce lieu, qu'elle remplit de crainte,

    La perfide descend tout droit

    A l'endroit

    Où la laie était en gésine.

    " Ma bonne amie et ma voisine,

    Lui dit-elle tout bas, je vous donne un avis:

    L'aigle, si vous sortez, fondra sur vos petits.

    Obligez-moi de n'en rien dire;

    Son courroux tomberait sur moi."

    Dans cette autre famille ayant semé l'effroi,

    La chatte en son trou se retire.

    L'aigle n'ose sortir, ni pourvoir aux besoins

    De ses petits; la laie encore moins:

    Sottes de ne pas voir que le plus grand des soins

    Ce doit être celui d'éviter la famine.

    A demeurer chez soi l'une et l'autre s'obstine,

    Pour secourir les siens de dans l'occasion:

    L'oiseau royal, en cas de mine;

    La laie en cas d'irruption.

    La faim détruisit tout, il ne resta personne

    De la gent marcassine et de la gent aiglonne

    Qui n'allât de vie à trépas:

    Grand renfort pour messieurs les chats.

    Que ne sait point ourdir une langue traîtresse

    Par sa pernicieuse adresse?

    Des malheurs qui sont sortis

    De la boîte de Pandore,

    Celui qu'à meilleur droit tout l'univers abhorre,

    C'est la fourbe, à mon avis.

     

     

    Au haut...: Il doit s'agir de l'aigle pyrargue, le seul qui niche dans les arbres.

    Leur tripotage: Désigne les petits gestes de la vie courante.

     

    Possible: Peut-être.

     

    Guères: ancienne forme du terme guère.

     

    Fouir: Creuser.

     

    Incessamment: Sans cesse.

     

    Au partir: Au départ.

     

    En gésine: Du verbe "gésir ", être couché. Etre en gésine sur le point d'avoir ses petits.

     

    Dedans l'occasion: En cas de nécessité.

     

    En cas de mine: L'arbre pourrait être miné.

     

    Ourdir: Tramer, machiner. Le terme signifiait originellement disposer les fils de la chaîne avant de la monter sur le métier à tisser.

     

    Pandore est, selon la mythologie grecque, la première femme de l'humanité. C'est elle qui ouvrit la boîte dans laquelle Zeus avait enfermé tous les maux. Ceux-ci, bien entendu, s'échappèrent et se répandirent sur la terre. Seule, l'espérance resta dans la boîte.


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  • LE MOUVEMENT MATRICIEN

     

     

    Le mariage est le seul garant de la reconnaissance de paternité. http://matricien.org/ 

     

    Les Couvents de la Madeleine étaient des foyers pour femmes « perdues » en Grande-Bretagne et en Irlande, gérés par différents ordres de l'Église catholique romaine. Les estimations font état d'environ 30 000 femmes y ayant séjourné, le plus souvent contre leur volonté. Le dernier couvent de la Madeleine en Irlande fut fermé le 25 septembre 1996.

     

    Les couvents de la Madeleine sont issus du « Rescue Movement » qui prit naissance en Grande-Bretagne et en Irlande au cours du xixe siècle, qui avait pour but formel la réhabilitation de femmes dites « perdues ». Ce terme désignait celles qui avaient eu des relations sexuelles hors mariage, quelle qu'en fut la cause : prostitution, abus sexuels, ou encore sexualité jugée trop précoce. Seule une minorité de femmes admises dans les couvents étaient des prostituées professionnelles. La plupart étaient en fait des filles-mères.

     

     

    À mesure que le phénomène se répandit, il sortit du champ de la prostitution pour toucher également les mères célibataires, les jeunes filles dont le développement était retardé et les filles victimes d'abus. Certaines se sont retrouvées internées pour le simple fait qu'elles étaient considérées comme trop proches des garçons. Ceci se produisit à la même période où, en Grande-Bretagne et en Irlande, de nombreuses personnes considérées comme « handicapés sociaux » furent également internés dans des asiles et des foyers. Les pensionnaires étaient souvent internées à la requête de membres de leur famille ou de prêtres.

     

    Dans une Irlande à la morale sexuelle conservatrice, les couvents de la Madeleine étaient une institution largement acceptée socialement jusqu'au cœur de la seconde moitié du xxe siècle siècle. En témoignent des expressions courantes, telles que le proverbe « bad girls do good sheets » (« les mauvaises filles font les bons draps »), ou le fait que l'on menaçait les enfants turbulents de les envoyer au couvent.

     

    Les restes de 155 pensionnaires, qui avaient été inhumées dans des tombes anonymes dans la propriété, furent exhumés et, à l'exception d'un corps, incinérés puis réinhumés dans une fosse commune. D'anciennes pensionnaires des couvents de la Madeleine confirmèrent les incessants abus sexuels, psychologiques et physiques alors qu'elles étaient isolées du monde extérieur pour une durée indéterminée.

     

    En mai 2009, la commission d'enquête sur la maltraitance des enfants en Irlande a publié un rapport de 2000 pages détaillant des dizaines de milliers de cas d'horribles sévices commis dans de nombreuses écoles, y compris dans les Couvents de la Madeleine. Malgré la constitution d'une commission gouvernementale, toutes les demandes d'indemnisation des victimes sont restées lettre morte.

     


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  • A Lourdes, un nouveau projet d’aménagement de la Grotte

     

    - GROTTE DE LOURDES RÉAMÉNAGÉE

     

    (Après l’épisode des crues de juin 2013 et devant l’ampleur des travaux, le diocèse de Tarbes et Lourdes saisit l’opportunité de lancer un projet plus global d’aménagement de la Grotte.)

     

     

    Un temps envisagé, le projet initial de construction de nouvelles piscines au sanctuaire marial est définitivement abandonné.

     

    Finis les distributeurs de médailles et la traversée des files d’attente aux fontaines avant d’atteindre la grotte, le pèlerin y accédera bientôt directement. Mgr Nicolas Brouwet, évêque de Tarbes et Lourdes, entend « favoriser le silence et le recueillement » au cœur du sanctuaire marial et a, pour ce faire, annoncé un nouveau projet d’aménagement du site d’ici à 2016-2018. « Passé les arcades de l’esplanade du Rosaire, le pèlerin pénétrera dans un espace arboré afin de faciliter la transition vers un lieu de recueillement, décrit l’économe du diocèse, Thierry Castillo. L’espace devant la Grotte sera aménagé, tandis qu’une nouvelle sacristie de 140 m2  est prévue. » C’est l’actuel emplacement des kiosques de cierges qui sera dorénavant réservé au rituel de l’eau – boire et se laver avec l’eau de la source découverte par sainte Bernadette, geste que Marie lui aurait demandé et qui fait désormais partie de la tradition du pèlerinage à la Grotte.

     

    UN NOUVEAU « PARCOURS PASTORAL » POUR FLUIDIFIER L’AFFLUX DES FIDÈLES

    Ce projet vient remplacer celui de Siloë, soutenu en 2009 par l’ancien évêque, Mgr Jacques Perrier, qui prévoyait la construction de nouvelles piscines de l’autre côté du Gave, au niveau de la Prairie. Mgr Perrier souhaitait ainsi répondre à plusieurs problématiques, en particulier la saturation des 17 piscines en pleine saison et l’ambition de mieux accueillir les 400 000 pèlerins qui s’y baignent chaque année. Un investissement évalué à l’époque à plus de 4 millions d’euros. Toutefois, « on était peut-être en train d’oublier le simple geste de l’eau, faisait alors remarquer Mgr Brouwet, à son arrivée, en 2012, en suspendant la construction de nouvelles piscines, tout en conservant la réflexion menée par son prédécesseur sur la signification du geste de l’eau. Il s’agit simplement de boire de l’eau de la source et de se laver le visage, le cou, les mains, sans nécessairement prendre un bain entier. »

     

    Les brûloirs seront donc déplacés de l’autre côté du Gave, laissant la place aux pèlerins désireux d’accomplir le geste de l’eau directement après leur visite à la Grotte. « Ces nouvelles fontaines ne seront pas conçues pour remplir des récipients d’eau, poursuit Thierry Castillo dans sa description du nouveau projet. Un système de vasques à même le sol, proposé initialement dans le cadre du projet Siloë, n’est pas écarté. Nous attendons les propositions du cabinet d’architecte grenoblois Inca, que nous avons conservé en tant que maître d’œuvre. L’emplacement futur des fontaines réservées à remplir les bidons n’est pas non plus défini. »

     

    Ce nouveau « parcours pastoral » marque aussi la volonté de fluidifier l’afflux des fidèles. Les crues de juin 2013 ont notamment détruit l’un des deux ponts menant à l’Hémicycle. Plutôt que de le reconstruire au même emplacement, le projet prévoit un pont mobile permettant de rejoindre le futur espace aménagé. Les pèlerins pourront ainsi se rendre aux piscines depuis l’autre rive sans passer devant la grotte.

     

    « IL NOUS FAUT À PRÉSENT FORMER LES HOSPITALIERS À ACCOMPAGNER CETTE NOUVELLE DÉMARCHE »

    Les directeurs de pèlerinage et les présidents d’hospitalité réunis à Lourdes début février ont eu la primeur de ce vaste chantier. « C’était dans l’air du temps, réagit avec enthousiasme le P. Fabien Lejeusne, directeur du Pèlerinage national Notre-Dame de Salut, qui réunit à Lourdes près de 9 000 pèlerins au moment du 15 août. Il nous faut à présent former les hospitaliers à accompagner cette nouvelle démarche. » Mais pas question d’y voir un geste au rabais : « Devant l’engorgement des piscines, ou en raison de certaines réserves personnelles, nombreux sont les pèlerins qui se privent de cet acte de foi pourtant extraordinaire. Ils seront incités à vivre autrement ce geste de l’eau. » Pour ce prêtre assomptionniste, ce nouvel aménagement devrait faciliter la vie des pèlerinages car « l’on revient à l’essentiel » : « L’idée est d’avancer progressivement vers le cœur de Lourdes. Or, la présence actuelle des robinets offre un curieux va-et-vient au son des gourdes et des files d’attentes, peu propice au recueillement. »

     

    Concernant le montant de l’investissement, le chantier du pont mobile pourrait être financé dans le cadre des dons reçus après les inondations de juin 2013. Un élan de générosité international a, en effet, permis au sanctuaire de recueillir 9,1 millions d’euros. Bien que les indemnités d’assurances ne soient qu’en cours d’étude, les travaux de reconstruction et de réparation, estimés à 15,6 millions d’euros, seraient ainsi totalement financés. « Ces dons récoltés pourraient également financer la construction d’un mur de protection contre les crues au niveau de l’espace Grotte », confie Thierry Castillo. Pour le reste, le sanctuaire devra lancer une campagne exceptionnelle de dons afin de permettre l’autofinancement du projet. L’objectif est d’éviter de recourir à l’emprunt, le sanctuaire ayant connu consécutivement en 2011 et 2012 un déficit annuel de 700 000 €. Un riche industriel étranger aurait déjà manifesté son intention de participer financièrement à l’aménagement du parvis de la Grotte.

     

    Hugues-Olivier Dumez, à Lourdes

     


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    Bse Maria Ludovica De Angelis, religieuse (1880-1962)

     

    - BSE MARIA LUDOVICA DE ANGELIS

    Bse Maria Ludovica

     

     

    Fille de Notre-Dame de la Misericorde

     

    Maria Ludovica De Angelis naquit le 24 octobre 1880 en Italie, à San Gregorio, petit village des Abruzzes. Elle fut l'aînée de huit enfants et ses parents la baptisèrent du prénom d'Antonina.

     

    Elle vécut toute son enfance à la campagne, et dut travailler durement dès son plus jeune âge, mais elle manifesta toujours une profonde sensibilité.

     

    Le 7 décembre de l'année de sa naissance, devait s'éteindre à Savone une femme exceptionnelle qui avait choisi de donner un sens à sa vie en suivant les traces de Celui qui avait dit : « Soyez miséricordieux... » et « tout ce que vous ferez à un seul parmi mes frères, c'est à moi que vous le ferez...». Il s'agissait de Sœur Maria Giuseppa Rossello (canonisée le 12 juin 1949), qui avait fondé en 1837, à Savone, l'Institut des Filles de Notre-Dame de la Miséricorde, dont le charisme agissait dans le monde.

     

    Les propositions de vie de la Mère Rossello trouvèrent un écho dans le cœur d'Antonina qui entra chez les Filles de la Miséricorde le 14 novembre 1904, et prit le nom de Sœur Maria Ludovica. Trois ans après son entrée, le 14 novembre 1907, elle fut envoyée à Buenos Aires, où elle arriva le 4 décembre suivant. A partir de ce moment, sa vie fut une floraison continue d'humbles gestes silencieux, d'actes discrets et généreux.

    Sœur Ludovica ne possédait pas une grande culture, toutefois, elle arriva à réaliser de grandes choses sous les yeux émerveillés de ceux qui l'entouraient. Elle ne formulait pas de programmes ou de stratégies, mais elle se donnait de toute son âme.

     

    Elle fut affectée à l'hôpital des enfants, qu'elle adopta comme sa famille. Elle y occupa tout d'abord la fonction de cuisinière ; puis, elle devint l'administratrice et enfin, responsable de la communauté. Elle réussit à faire en sorte que le personnel de l'hôpital se transforme progressivement en une grande famille unie par un seul but : le bien des enfants. Sereine, active, décidée, courageuse dans les initiatives, forte dans les épreuves et dans la maladie, son inséparable chapelet entre les mains, le regard et le cœur tournés vers Dieu, toujours souriante, Sœur Ludovica devint à son insu, par sa bonté sans limite, un inlassable instrument de miséricorde, œuvrant pour que le message de l'amour de Dieu parvienne à chacun de ses fils.

     

    Son seul programme était une phrase qui revenait sans cesse : « Faire du bien à tous, à n'importe qui ». Réussissant à obtenir des aides financières avec l'assistance de Dieu, Sœur Ludovica fit réaliser des salles d'opérations, des chambres pour les malades ; elle acheta de nouveaux équipements et fit construire un bâtiment neuf à Mar del Plata pour la convalescence des enfants, ainsi qu'une Chapelle, aujourd'hui devenue paroisse. Pour finir, elle créa une ferme à City Bell, afin que les enfants malades aient toujours une nourriture saine.

     

    Sœur Maria Ludovica fut une amie et une confidente, une conseillère et une mère, un guide et un réconfort pour des centaines et des centaines de personnes de toutes les conditions sociales, pendant 54 ans.

     

    Elle mourut le 25 février 1962, mais son souvenir resta bien vivant, en particulier au sein de tout le personnel médical de l'Hôpital des Enfants, qui a aujourd'hui pris le nom d'Hôpital « Supérieure Ludovica ».

     

    Maria Ludovica De Angelis a été béatifiée le 3 octobre 2004, dans la Chapelle Papale à Rome, avec quatre autres serviteurs de Dieu (Pierre Vigne, Joseph-Marie Cassant, Anna Katharina Emmerick, Charles d'Autriche), par le Bx Jean Paul II (Karol Józef Wojtyła, 1978-2005).

     

     

     

     

     

     

     

     


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    Geneviève de Gaulle-Anthonioz

     

     

    - GENEVIÈVE DE GAULLE-ANTHONIOZ

     Geneviève de GAULLE-ANTHONIOZ

    Geneviève Germaine Marie Agnès de Gaulle, née le 25 octobre 1920 à Saint-Jean-de-Valériscle (Gard) et décédée le 14 février 2002 à Paris, est une résistante française, déportée en 1944, militante des droits de l'homme et présidente d'ATD Quart Monde de 1964 à 1998. Elle est une nièce de Charles de Gaulle. Ses cendres seront prochainement transférées au Panthéon.

     

    Biographie

     

    Elle est la fille de Xavier de Gaulle. Résistante dès juin 1940 dans le Groupe du Musée de l'Homme, Geneviève de Gaulle multiplie les actions de renseignement et d’information, notamment au sein du réseau Défense de la France. Arrêtée par Pierre Bonny de la gestapo française, le 20 juillet 1943 et emprisonnée à Fresnes, elle est déportée au camp de concentration de Ravensbrück le 2 février 1944. Au camp, elle rencontre et se lie d'amitié avec quatre autres résistantes : Jacqueline Péry d'Alincourt, Suzanne Hiltermann, Anise Postel-Vinay et Germaine Tillion1. En octobre 1944, elle est placée en isolement au « bunker » du camp. Cette décision est prise par Himmler afin de la garder en vie et de l'utiliser comme monnaie d’échange. Elle a tiré un livre de cette expérience, La Traversée de la nuit, écrit cinquante ans après sa libération, en avril 1945, livre qui raconte sa vie en camp de concentration et l'entraide entre femmes.

    Membre active puis présidente de l’Association nationale des anciennes déportées et internées de la Résistance (ADIR), elle suit les procès des criminels nazis en Allemagne, puis participe à l’essor du mouvement politique lancé par son oncle, le RPF.

    En 1958, elle travaille au cabinet d'André Malraux quand elle rencontre le Père Joseph Wresinski, alors aumônier du bidonville de Noisy-le-Grand. Dans les souffrances des familles qu'elle y découvre, elle revoit celles qu'elle-même et d'autres déportés ont vécues et décide de s'engager avec le Père Joseph dans le Mouvement ATD Quart Monde que celui-ci a fondé. Elle est présidente de la branche française de ce Mouvement de 1964 à 1998.

    En 1987, elle témoigne sur la barbarie nazie lors du procès de Klaus Barbie.

    Nommée en 1988 au Conseil économique et social, elle se bat pendant dix ans pour l’adoption d’une loi d’orientation contre la grande pauvreté. Reportée en 1997 pour cause de dissolution de l’Assemblée nationale, la loi est votée en 1998.

     

    Le 21 février 2014, le président François Hollande annonce le transfert de sa dépouille au Panthéon aux côté des résistants Pierre Brossolette et Germaine Tillion ainsi que de l'ex-ministre Jean Zay.

     

    Famille       

     

    Geneviève de Gaulle est la nièce du général de Gaulle, et la petite-fille de Pierre Gourdon, auteur de romans populaires.

    En 1946, elle épouse Bernard Anthonioz (1921-1994), jeune éditeur d’art et lui aussi ancien résistant, avec lequel elle a quatre enfants, dont Michel Anthonioz (1947-2009).

     

    Prix, hommages et distinctions  

    Décorations

    Grand-croix de la Légion d'honneur

    Croix de guerre 1939-1945

    Médaille de la Résistance

     

    Distinction1994 : Prix des droits de l'Homme en France et dans le monde

     

    Hommages          

     

    Le général de Gaulle lui a dédicacé ses Mémoires de guerre.

    Un lycée porte son nom à Milhaud dans le Gard.

    Un collège porte son nom, depuis le 26 avril 2008, aux Bordes (Loiret), ainsi qu'à Cluses en Haute-Savoie.

    Une école maternelle porte son nom à Montpellier dans l'Hérault.

    Le nouveau centre hospitalier de Saint-Dizier, ouvert en 2009, porte son nom.

    Une place porte son nom dans le 15e arrondissement de Paris (terre-plein au carrefour des rues de Vaugirard, de la Convention et Alain Chartier).

    Une rue porte son nom à Rennes, non loin de la station de métro Clemenceau.

    Une rue porte son nom à Millau dans l'Aveyron.

    Une rue porte son nom à Athis-Mons dans l'Essonne.

    Une rue porte son nom à Saulcy-sur-Meurthe dans les Vosges.

    Une rue porte son nom à Saint-Martin-d'Hères en Isère.

    un pôle d'accueil porte son nom à Chambéry en Savoie.

     

    - GENEVIÈVE DE GAULLE-ANTHONIOZ

     


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