• I/ VEILLÉE DE PRIÈRE AU CAMPUS MISERICORDIAE
    https://youtu.be/x4tpc3aIM3U

     

    II /MESSE DE CLÔTURE : DIMANCHE 31/07

     

                   MESSE DE CLÔTURE AU CAMPUS MISERICORDIAE

     


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  •                              MESSE AU CENTRE JEAN-PAUL II 

                                        Samedi 30 Juillet 2016


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  • I/ DISCOURS AU CHEMIN DE CROIX

    - JMJ : CHEMIN DE CROIX ET MESSE AU SANCTUAIRE DE LA MISÉRICORDE

    Le Pape au Chemin de Croix


    Chemin de croix au parc Blonia de Cracovie


    « L’humanité a besoin (…) de jeunes comme vous, qui ne veulent pas vivre leur vie ‘à moitié’ », a lancé le pape François lors du Chemin de croix des Journées mondiales de la jeunesse, le 29 juillet 2016. Depuis le parc Jordan de Błonia, à Cracovie, le pape a mis en garde : « Si quelqu’un, qui se dit chrétien, ne vit pas pour servir, sa vie ne vaut pas la peine d’être vécue. Par sa vie, il renie Jésus Christ. »
    Au troisième jour de son voyage apostolique en Pologne, le pape a célébré avec les jeunes le Chemin de croix, centré sur le thème de la miséricorde et animé par des associations de différents pays. Dans son allocution qui concluait la soirée, le pape a particulièrement salué « nos frères syriens, qui ont fui la guerre. Nous les (…) accueillons avec une affection fraternelle et avec sympathie ».
    Le pape a encouragé les jeunes à être « prêts à consacrer leur vie au service gratuit des frères les plus pauvres et les plus faibles ». « Face au mal, à la souffrance, au péché, a-t-il estimé, l’unique réponse possible pour le disciple de Jésus est le don de soi, y compris de la vie ».  « Le monde nous regarde », a-t-il aussi improvisé au terme de son discours, appelant les jeunes à répondre à cette question : « comment voulez-vous retourner ce soir dans vos maisons, dans vos lieux d’hébergement ? »


    Discours du pape François


    « J’avais faim, et vous m’avez donné à manger ;
j’avais soif, et vous m’avez donné à boire ;
j’étais un étranger, et vous m’avez accueilli ;
j’étais nu, et vous m’avez habillé ;
j’étais malade, et vous m’avez visité ;
j’étais en prison, et vous êtes venus jusqu’à moi. » (Mt 25, 35-36).
    Ces paroles de Jésus répondent à l’interrogation qui résonne souvent dans notre esprit et dans notre cœur : « Où est Dieu ? ». Où est Dieu, si dans le monde il y a le mal, s’il y a des hommes qui ont faim, qui ont soif, sans toit, des déplacés, des réfugiés ? Où est Dieu, lorsque des personnes innocentes meurent à cause de la violence, du terrorisme, des guerres ? Où est Dieu, lorsque des maladies impitoyables rompent des liens de vie et d’affection ? Ou bien lorsque les enfants sont exploités, humiliés, et qu’eux aussi souffrent à cause de graves pathologies ? Où est Dieu, face à l’inquiétude de ceux qui doutent et de ceux qui sont affligés dans l’âme ? Il existe des interrogations auxquelles il n’y a pas de réponses humaines. Nous ne pouvons que regarder Jésus, et l’interroger lui. Et voici la réponse de Jésus : ‘‘Dieu est en eux’’, Jésus est en eux, il souffre en eux, profondément identifié à chacun. Il est si uni à eux, presqu’au point de former ‘‘un seul corps’’.
    Jésus a choisi lui-même de s’identifier à ces frères et sœurs éprouvés par la douleur et par les angoisses, en acceptant de parcourir le chemin douloureux vers le calvaire. Lui, en mourant sur la croix, se remet entre les mains du Père et porte sur lui et en lui, avec un amour qui se donne, les plaies physiques, morales et spirituelles de l’humanité entière. En embrassant le bois de la croix, Jésus embrasse la nudité et la faim, la soif et la solitude, la douleur et la mort des hommes et des femmes de tous les temps. Ce soir, Jésus, et nous avec lui, embrasse avec un amour spécial nos frères syriens, qui ont fui la guerre. Nous les saluons et nous les accueillons avec une affection fraternelle et avec sympathie.
    En parcourant de nouveau la Via Crucis de Jésus, nous avons redécouvert l’importance de nous configurer à lui, à travers les 14 œuvres de miséricorde. Elles nous aident à nous ouvrir à la miséricorde de Dieu, à demander la grâce de comprendre que sans miséricorde on ne peut rien faire, sans miséricorde, moi, toi, nous tous, nous ne pouvons rien faire. Regardons d’abord les sept œuvres de miséricorde corporelle: donner à manger à ceux qui ont faim ; donner à boire à ceux qui ont soif ; vêtir celui qui est nu ; offrir l’hospitalité aux pèlerins, visiter les malades ; visiter les détenus ; ensevelir les morts. Nous avons reçu gratuitement, donnons gratuitement. Nous sommes appelés à servir Jésus crucifié dans chaque personne marginalisée, à toucher sa chair bénie dans celui qui est exclu, qui a faim, qui a soif, qui est nu, détenu, malade, sans travail, persécuté, déplacé, migrant. Nous trouvons là notre Dieu, nous touchons là le Seigneur. Jésus lui-même nous l’a dit, en expliquant quel sera le ‘‘protocole’’ sur la base duquel nous serons jugés : chaque fois que nous aurons fait cela au plus petit de nos frères, c’est à lui que nous l’aurons fait (cf. Mt 25, 31-46).
    Les œuvres de miséricorde corporelle sont suivies des œuvres de miséricorde spirituelle : conseiller ceux qui sont dans le doute, instruire les ignorants, exhorter les pécheurs, consoler les affligés, pardonner les offenses, supporter avec patience les personnes ennuyeuses, prier Dieu pour les vivants et pour les morts. Dans l’accueil du marginalisé qui est blessé dans son corps, dans l’accueil du pécheur qui est blessé dans son âme, se joue notre crédibilité en tant que chrétiens.
    Aujourd’hui, l’humanité a besoin d’hommes et de femmes, et de manière particulière de jeunes comme vous, qui ne veulent pas vivre leur vie ‘‘à moitié’’, des jeunes prêts à consacrer leur vie au service gratuit des frères les plus pauvres et les plus faibles, à imitation du Christ, qui s’est donné tout entier pour notre salut. Face au mal, à la souffrance, au péché, l’unique réponse possible pour le disciple de Jésus est le don de soi, y compris de la vie, à imitation du Christ ; c’est l’attitude du service. Si quelqu’un, qui se dit chrétien, ne vit pas pour servir, sa vie ne vaut pas la peine d’être vécue. Par sa vie, il renie Jésus Christ.
    Ce soir, chers jeunes, le Seigneur vous renouvelle l’invitation à devenir des protagonistes dans le service ; il veut faire de vous une réponse concrète aux besoins et à la souffrance de l’humanité ; il veut que vous soyez un signe de son amour miséricordieux pour notre temps ! Pour accomplir cette mission, il vous indique le chemin de l’engagement personnel et du sacrifice de vous-mêmes : c’est le Chemin de la croix. Le Chemin de la croix est celui du bonheur de suivre le Christ jusqu’au bout, dans les circonstances souvent dramatiques de la vie quotidienne ; c’est le chemin qui ne craint pas les échecs, les marginalisations ou la solitude, parce qu’il remplit le cœur de l’homme de la plénitude de Jésus. Le Chemin de la croix est celui de la vie et du style de Dieu, que Jésus fait parcourir y compris par des sentiers d’une société parfois divisée, injuste et corrompue.
    Le Chemin de la croix n’est pas une habitude sadomasochiste, elle est l’unique qui vainc le péché, le mal et la mort, parce qu’il débouche sur la lumière radieuse de la résurrection du Christ, en ouvrant les horizons de la vie nouvelle et pleine. C’est le Chemin de l’espérance et de l’avenir. Celui qui le parcourt avec générosité et avec foi, donne espérance et avenir à l’humanité. Je vous invite à être semeurs d’espérance.
    Chers jeunes, ce vendredi saint-là, beaucoup de disciples sont retournés tristes dans leurs maisons, d’autres ont préféré aller à la maison de campagne pour oublier la croix. Je vous pose la question, que chacun réponde dans son cœur : comment voulez-vous retourner ce soir dans vos maisons, dans vos lieux d’hébergement ? comment voulez-vous retourner ce soir pour vous rencontrer avec vous-mêmes ? Le monde nous regarde. Il revient à chacun de vous de répondre au défi de cette question.
    © Librairie éditrice du Vatican

    II/ MESSE AU SANCTUAIRE DE LA MISÉRICORDE

                                MESSE AU SANCTUAIRE DE LA MISÉRICORDE

                                                      29 Juillet 2016


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  • Ce matin du 29 Juillet, le PAPE FRANÇOIS a tenu à se rendre à AUSCHWITZ, comme l'avaient fait avant lui Jean-Paul II et Benoît XVI:mais cette fois il a voulu vivre ces moments de prière intense dans un silence total, il n'a pas prononcé un seul mot.

     

    Voici la Vidéo de cette visite :

     


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  • Le dernier Évangile de Jacques Hamel, prêtre et martyr

    - LE DERNIER EVANGILE DU P. HAMEL


    Un signe prophétique pour tous ceux qui seraient tentés par le repli, la peur, la haine ou la vengeance...
    Ce mardi 26 juillet, l’abbé Jacques Hamel n’a pas eu le temps d’achever la célébration de la messe de neuf heures. Deux hommes armés ont pénétré dans la petite église de Saint-Étienne-du-Rouvray vers 9h25, ont pris l’assistance en otage, si réduite en ce début de semaine, en plein cœur de l’été, et l’ont frappé à mort.

    - LE DERNIER EVANGILE DU P. HAMEL


    Une parabole prophétique


    À cette heure-ci, l’abbé Hamel avait eu le temps d’achever la proclamation de l’Évangile. Ce mardi 26 juillet, le missel proposait l’explication d’une parabole mystérieuse, celle du bon grain et de l’ivraie. Une parabole prophétique rapportée par Matthieu au chapitre 13 de son évangile :
    Le royaume des Cieux est comparable à un homme qui a semé du bon grain dans son champ.
    Or, pendant que les gens dormaient, son ennemi survint ;
    il sema de l’ivraie [une plante toxique] au milieu du blé et s’en alla.
    Quand la tige poussa et produisit l’épi, alors l’ivraie apparut aussi. (…)
    Les serviteurs disent au Maître : « Veux-tu donc que nous allions l’enlever ? »
    Il répond : « Non, en enlevant l’ivraie, vous risquez d’arracher le blé en même temps.
    Laissez-les pousser ensemble jusqu’à la moisson ; et, au temps de la moisson, je dirai aux moissonneurs : Enlevez d’abord l’ivraie, liez-la en bottes pour la brûler ; quant au blé, ramassez-le pour le rentrer dans mon grenier. »


    L’explication la voici :
    Celui qui sème le bon grain, c’est le Fils de l’homme ;
le champ, c’est le monde ;
le bon grain, ce sont les fils du Royaume ;
l’ivraie, ce sont les fils du Mauvais.
L’ennemi qui l’a semée, c’est le diable ;
la moisson, c’est la fin du monde ;
les moissonneurs, ce sont les anges.
De même que l’on enlève l’ivraie pour la jeter au feu,
ainsi en sera-t-il à la fin du monde.
Le Fils de l’homme enverra ses anges,
et ils enlèveront de son Royaume
toutes les causes de chute
et ceux qui font le mal ;
ils les jetteront dans la fournaise :
là, il y aura des pleurs et des grincements de dents.
Alors les justes resplendiront comme le soleil
dans le royaume de leur Père.
Celui qui a des oreilles,
qu’il entende ! »

     


    Gardons-nous de toute tentation de venger la mort du père Jacques Hamel ou des centaines de victimes du terrorisme. Combien d’épis de blé mûrs et dorés avons-nous fauchés en voulant enlever l’ivraie des champs de Syrie, d’Irak ou de Libye, d’Afghanistan, du Yémen ou du Mali ? Partout ce ne sont plus que ruines, malheur, exode. Combien de libertés avons nous perdues à poursuivre l’illusion de la sécurité ?
    Le diable a semé l’ivraie dans le monde et les moissonneurs attendent la dernière heure pour trier le bon grain du mauvais. Gardons-nous de la fournaise où les fétus de cette paille mauvaise danseront en se consumant. La récompense des assassins leur est déjà promise : pleurs et grincements de dents. Gardons-nous d’en grossir les rangs. Celui qui a des oreilles, qu’il entende ! Les justes, comme le père Jacques Hamel, ont été fauchés de la terre des vivants pour resplendir comme le soleil…
    Ô Mort, où est ta victoire ?
    Un vieux prêtre, un couple de personnes âgées, trois religieuses. Ils étaient six. Sept avec le Christ pour être précis, car : « Quand deux ou trois sont réunis en mon nom, je suis là, au milieu d’eux » (Matthieu 18, 20). À peine la moitié des apôtres ! Rempart dérisoire de la civilisation chrétienne que ces fous d’Allah voulaient abattre… S’ils savaient ! « La mort a été engloutie dans la victoire. Ô Mort, où est ta victoire ? Ô Mort, où est-il, ton aiguillon ? » (Corinthiens 15, 55) Aucun fidèle ne participerait plus à la messe depuis longtemps s’il n’avait l’intime certitude que la mort n’a plus d’emprise sur sa vie.
    Quelle religieuse consacrerait sa vie à des chimères ? Quel couple s’infligerait 60 ans de vie commune en pure perte ? Quel homme rempilerait au service de ses frères jusqu’à 86 ans pour rien ? Ils témoignaient, chacun selon sa vocation – célibat, mariage, sacerdoce – de leur fidélité au Christ, de la mise en pratique de ses commandements et de la foi en la vie éternelle.


    C’est la France que l’on assassine

    - LE DERNIER EVANGILE DU P. HAMEL


    Ce mardi 26 juillet, nous pouvons collectivement pleurer la disparition du père Jacques Hamel, mais nous pouvons surtout pleurer sur le triste sort que connaît la France. Ce mardi 26 juillet, c’est le couple de paysans priant l’angélus sous le pinceau de Jean-François Millet qui prend un coup de couteau dans la gorge. Saint-Étienne-du-Rouvray incarne la désuète image du catholicisme de nos bourgades françaises, épuisé, presqu’éteint, petite lueur vacillant dans la nuit de la foi de tout un pays.
    La ville incarne aussi la lente décadence de nos « lumpencités ». Hameau dépendant de la prestigieuse abbaye de Saint-Wandrille au Moyen-Âge, terre du développement industriel et des revendications ouvrières au tournant du siècle dernier, ville aujourd’hui du déclassement social, du chômage à 21% (43% chez les jeunes d’après l’Insee) et du salafisme et des filières djihadistes.
    Alexandre MEYER, dans Aleteia


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