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    Jean Jaurès (1859 - 1914)Le tribun socialiste

     

    - ILS ONT TUÉ JAURÈS!

     

     

     

    Jean Jaurès est l'un des personnages les mieux représentés dans le plan des villes françaises. Mort assassiné à 54 ans, à la veille de la Grande Guerre, il a dominé la vie politique française à la « Belle Époque »... bien que n'ayant pas été une seule fois ministre !

     

    Intellectuel engagé aux côtés des ouvriers et des mineurs, chef socialiste estimé de tous, y compris de ses adversaires, il doit son aura à son intégrité morale, à sa verve journalistique et plus que tout à son talent oratoire, manifeste à la tribune de la Chambre des députés comme sur les estrades populaires.

    Alban Dignat

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    Né dans une famille bourgeoise de Castres (Tarn), ce professeur de philosophie, qui enseigne au lycée Lapérouse d'Albi, est un homme de très grande culture, helléniste et germanophone, et surtout un tribun hors pair, au verbe caressant et généreux, à la gestuelle enivrante.

     

    Tout laïc et athée qu'il soit, Jean Jaurès se marie de façon très conventionnelle, en 1886, avec une jeune fille de la bourgeoisie d'Albi, Louise Bois, dont il aura deux enfants.

     

    La communion de sa fille Madeleine va lui valoir les sarcasme de ses opposants de la droite conservatrice et l'incompréhension de ses amis. Bon mari et bon père, on ne lui connaît au demeurant aucune maîtresse.

     

    Après de timides débuts dans la politique, à Toulouse, il est appelé au secours des mineurs de Carmaux, lesquels se sont mis en grève en 1892 pour défendre l'un des leurs, licencié après avoir été élu maire de la ville.

     

    Par ses articles dans le quotidien toulousain La Dépêche du Midi et par ses discours enflammés, Jean Jaurès prend fait et cause pour les mineurs, contre le gouvernement, qui fait donner la troupe au nom de la liberté du travail !

     

    Les mineurs, reconnaissants, lui offrent un siège de député socialiste en 1893. C'est le début d'une prestigieuse carrière politique. Ainsi s'illustre-t-il l'année suivante dans la dénonciation des lois liberticides, votées à la suite des attentats anarchistes. Et déjà, il témoigne de son ardent pacifisme : «  Le Parti socialiste est, dans le monde, aujourd’hui, le seul parti de la paix  ».

     

    Le 3 novembre 1896, il se signale également par une dénonciation retentissante à la Chambre des premiers massacres d'Arméniens commis en Turquie à l'initiative du sultan Abdulhamid II : « Devant tout ce sang versé, devant ces abominations et ces sauvageries, devant cette violation de la parole de la France et du droit humain, pas un cri n'est sorti de vos bouches, pas une parole n'est sortie de vos consciences... ».

     

    En janvier 1898, après la parution de l'article de Zola dans L'Aurore et non sans avoir longtemps hésité,  il met son talent oratoire et sa plume au service de la défense du capitaine Alfred Dreyfus.

     

    Pour développer ses convictions et cultiver sa notoriété, il ne se satisfait pas de ses (remarquables) effets de tribune ni de ses articles dans La Dépêche du Midi.

     

    À l'image de Georges Clemenceau et bien d'autres chefs politiques, il fonde son propre journal, L'Humanité, et s'attire rapidement un grand succès grâce à ses talents journalistiques.

     

    Tiré à 140.000 exemplaires, le nouveau quotidien ne tarde pas à réunir d'illustres signatures comme Léon Blum, Anatole France, Aristide Briand, Jules Renard, Octave Mirbeau, Tristan Bernard, Henri de Jouvenel...

     

    Jean Jaurès, Croquis pour servir à illustrer l’histoire de l’éloquence (1910, Eloy-Vincent, musée Jean Jaurès, Castres)

    Les socialistes de la division à l'union

     

    Partisan envers et contre tout de la démocratie parlementaire, Jean Jaurès s'oppose, au sein du mouvement socialiste, aux marxistes rigoristes Jules Guesde et Édouard Vaillant qui rêvent de révolution et de « dictature du prolétariat ».

     

    Mais, quelques mois après la création de son journal, le congrès d'Amsterdam de l'Internationale socialiste réprouve toute forme de collaboration des socialistes avec les partis « bourgeois ». C'est une victoire pour Jules Guesde.

     

    Au congrès du Globe, à Paris, les 23-26 avril 1905, Jean Jaurès se rallie avec armes et bagages à Jules Guesde. Regroupant les quatre ou cinq partis qui se réclament du socialisme, ils fondent la SFIO (Section française de l'Internationale ouvrière). L'Humanité en devient très vite le porte-parole. Jean Jaurès, qui a feint de s'incliner, ne s'avoue pas vaincu. Avec Édouard Vaillant, il arrive à reprendre la tête de la SFIO et impose une orientation réformiste au parti.

     

    Haines extrêmes

     

    Jean Jaurès et L'HumanitéJean Jaurès poursuit à la Chambre des députés son combat oratoire en faveur des travailleurs mais aussi contre la politique coloniale de la République et en faveur d'une réconciliation franco-allemande.

     

    Quand les députés se prononcent le 21 mars 1905 sur une première loi sur le militaire militaire, qui instaure l'universalité de celui-ci, les socialistes ne se font pas faute de la voter au nom de l'égalité de tous les citoyens.

     

    Par contre, Jean Jaurès part en guerre contre la deuxième grande loi militaire, dite « loi des trois ans » parce qu'elle porte de deux à trois ans la durée du service pour les jeunes hommes et étend à vingt-huit ans la durée des obligations militaires durant laquelle chacun peut être appelé sous les drapeaux.

     

    Loin de contester la nécessité de défendre le pays, il préconise quant à lui un service court de six mois complété par huit périodes d'exercies durant les treize années de service dans la réserve, ainsi que l'établissement  d'une proportion de deux-tiers d'officiers issus des réservistes civils. C'est ce qu'il expose dans un livre paru en 1913 : L'Armée nouvelle.

     

    Il plaide aussi pour un rapprochement entre les syndicats ouvriers des deux côtés du Rhin, ce en quoi il se fait des illusions car les syndicats allemands vont montrer qu'ils sont prêts à la guerre dès lors s'il s'agit de défendre leur modèle social, autrement plus avancé que le modèle français.

     

    Caricature de Jean Jaurès en serviteur de Guillaume IILe 12 juin 1913, dans L'Humanité, Jean Jaurès écrit sous le titre : Sinistres leçons : « Si chauvins de France et chauvins d'Allemagne réussissaient à jeter les deux nations l'une contre l'autre, la guerre s'accompagnerait partout de violences sauvages qui souilleraient pour des générations le regard et la mémoire des hommes. Elle remuerait tous les bas-fonds de l'âme humaine, et une vase sanglante monterait dans les coeurs et dans les yeux ».

     

    - ILS ONT TUÉ JAURÈS!

     

    Ces orientations téméraires lui valent la haine des « revanchards » qui le classent au mieux comme une dupe, au pire comme un traître à la nation. Parmi eux figure son ancien ami dreyfusard Charles Péguy : « Je suis un bon républicain. Je suis un vieux révolutionnaire.  En temps de guerre, il n'y a plus qu'une politique, et c'est la politique de la Convention nationale. Mais il ne faut pas se dissimuler que la politique de la Convention Nationale c’est Jaurès dans une charrette et un roulement de tambour pour couvrir cette grande voix » (L'Argent, suite, avril 1913).

     

    En dépit d'une manifestation monstre des opposants au Pré-Saint-Gervais, le 25 mai 1913, sous la présidence de Jean Jaurès, la loi des trois ans est finalement promulguée par le gouvernement de Louis Barthou le 7 août 1913.

     

    La générosité assassinée

     

    Le débat n'est pas clos pour autant. Aux élections législatives du 10 mai 1914, la France provinciale, que le nationaliste Maurice Barrès qualifie de « pays réel », va plébisciter le discours apaisant du socialiste Jaurès et du radical Caillaux, contre le camp belliciste qui va de Briand à Clemenceau en passant par Poincaré et Barthou.

     

    La SFIO socialiste remporte un flamboyant succès avec 103 sièges, soit un gain de 28 sièges, sur le thème de l'abrogation de la loi Barthou ou « loi des trois ans ». Elle devient le deuxième parti de France derrière le parti radical de son allié Joseph Caillaux et les partisans de l'abrogation obtiennent une quasi-majorité (269 sièges sur 603).

     

    Mais le geste malheureux d'Henriette Caillaux a brisé toutes les chances d'un gouvernement dirigé par Joseph Caillaux, dans lequel il aurait assumé les Affaires étrangères.

     

    Le 31 juillet 1914, après avoir multiplié d'ultimes démarches pour convaincre le gouvernement français de retenir son allié russe, Jean Jaurès se rend au café du Croissant, dans le 2e arrondissement de Paris, pour dîner avec deux amis.

     

    Il est hélas guetté par un déséquilibré du nom de Raoul Villain (29 ans) qui lui reproche (à tort) d'être opposé à la mobilisation générale et à la guerre imminente contre l'Allemagne. Il lui tire dessus. Un cri fuse dans le café : « Ils ont tué Jaurès ! ».

     

    Deux jours plus tard, l'Allemagne déclare la guerre à la France. C'est le début de la Grande Guerre. Lors des funérailles du leader, le 4 août, le secrétaire de la CGT Léon Jouhaux, prémonitoire, lance : « Victime de ton amour ardent de l'humanité, tes yeux ne verront pas la rouge lueur des incendies, le hideux amas de cadavres que les balles coucheront sur le sol... ».

     

    Les socialistes Jules Guesde et Marcel Sembat entrent dans le gouvernement d'« Union sacrée » pour conduire la guerre contre l'Allemagne.

     

    L'assassin de Jaurès sera jugé et acquitté après la guerre cependant que le 24 novembre 1924, après la victoire du Cartel des gauches aux élections législatives, la dépouille de sa victime sera solennellement transférée au Panthéon.

     

    La SFIO, quant à elle, est victime de la division entre les partisans de Lénine et ses opposants. Le 29 décembre 1920, au congrès de Tours, la majorité de ses militants rejoignent le nouveau Parti communiste français et L'Humanité en devient l'organe officiel. Léon Blum reste aux commandes de la SFIO. Il assume la garde de la « vieille maison » jusqu'à la victoire du Front Populaire aux élections législatives de 1936. C'est une forme de revanche posthume de Jean Jaurès.

    (Hérodote.net)

    RECONSTITUTION DU PROCÈS DE L'ASSASSIN DE JAURÈS

     

     


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    DIOCÈSE DE LYON

     

     

    - CHRÉTIENS D'ORIENT

     

     

     

     

    "Ce qui sert à vous discréditer, je le porte sur moi comme un honneur". Tout au long de ses trois jours sur place, en Irak, le cardinal-archevêque de Lyon n'a pas quitté le ن de "nazaréen" qu'il portait sur son cœur. Avec Mgr Michel Dubost, évêque d'Evry et membre du Conseil pontifical pour les relations inter-religieuses, et Mgr Pascal Gollnisch, directeur général de l'Oeuvre d'Orient, le primat des Gaules était venu apporter son soutien aux chrétiens d'Irak réfugiés, qui ont dû fuir Mossoul après l'ultimatum de l'auto-proclamé Etat Islamique.

     

    "L'objectif c'est de passer un moment avec des personnes expulsées de chez elles, a expliqué Mgr Barbarin au micro de Mathilde Dehimi, de France Inter. Maintenant je voudrais faire un jumelage entre le diocèse de Lyon et le diocèse de Mossoul. Cela fait 18 siècles qu'il y a des chrétiens à Mossoul ; c'est la première fois depuis 1800 ans qu'il n'y a pas de messe un dimanche à Mossoul, et ça c'est une profonde injustice."

     

    Venu à la rencontre des chrétiens réfugiés le lundi 28 juillet à Erbil, dans la région du Kurdistan irakien, le cardinal Barbarin avait bien sûr entendu parler de l'annonce faite par le Quai d'Orsay, par laquelle la France se disait prête à accueillir des réfugiés. "Hier, à la cathédrale d'Erbil, tout le monde en parlait. L'asile proposé par la France est beau, mais il va aggraver l'exode des chrétiens plutôt que de les aider à rester. Il vaut mieux partir que de se faire tuer, évidemment. Mais le but n'est pas que tout le monde parte. C'est que l'on arrive à rester et à continuer à vivre ensemble. " "Moi, ce que je demande au gouvernement ? J'aimerais bien que les décisions ne soient pas prises pour des questions de rapport de pouvoir, d'argent et de pétrole entre les grandes puissances, mais qu'elles soient faites en fonction des gens", a confié le cardinal-archevêque de Lyon à France Inter.

     

    "La dévotion à Notre Dame de Lourdes s'affiche partout, sur les mantilles, remarque Natalia Trouiller, qui a réalisé en temps réel sur les réseaux sociaux le compte-rendu du déplacement tout au long du séjour. Les gens montrent l'ultimatum des jihadistes à Mossoul. Dans cette école du diocèse chaldéen d'Erbil, se pressent tous les notables de Mossoul. Ils ont tout perdu."

    Mardi 30 juillet, protégé par une escorte militaire fortement armée, à seulement 30 km de Mossoul, le cardinal Barbarin a reçu un accueil triomphal dans la cathédrale de Qarakosh. "L'église Notre Dame de Qaraqosh déborde de gens. Youyous, applaudissements, acclamations. On se croirait avec le Christ le jour des Rameaux", partage sur Twitter la chargée de communication du diocèse de Lyon. L'arrivée à Qaraqosh est incroyable. Une foule innombrable nous attend, nous embrasse, nous acclame. Une vieille femme s'approche de moi, me prend dans ses bras, me bénit au nom de tous les chrétiens de France. Certains me demandent comme amie sur Facebook : prenez de nos nouvelles, ne nous oubliez pas ! Nous quittons Qaraqosh en y laissant notre cœur. Ces gens sont incroyables de beauté et de dignité."

    "Tous les catholiques de France sont ici dans la cathédrale de Qarakosh", a déclaré le cardinal Barbarin sous un tonnerre d'applaudissements de réfugiés. "Je vous fais une promesse : chaque jour, je dirai le "Notre Père" en araméen, jusqu'à ce que vous soyez rentrés à Mossoul", a ainsi déclaré le cardinal Barbarin. "Il faut que les chrétiens restent sur place, ils vivent avc les musulmans depuis des siècles, il ne faut pas perdre cela."

     

    Alors que les chrétiens d'Irak avaient "édifié, comme dans beaucoup d'autres pays de cette région, un art de vivre ensemble qui est aussi une grande richesse pour l'humanité", les familles chrétiennes ont été dépouillées, elles sont partis de Mossoul avec rien. "Cela fait trois fois depuis le début de la guerre que je fuis Mossoul, a confié un réfugié à Natalia Trouiller. Aujourd'hui je veux juste vivre en paix quelque part."

    (Aleteia)

     

     


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  • Les 10 conseils du pape François pour être heureux

     

     

    - 10 SECRETS DU BONHEUR (PAPE FRANÇOIS)

     

    Dans son entretien publié dimanche par la revue argentine Viva, le pape François a livré sa « recette du bonheur » en 10 points.

     

    « Quelle est la recette du bonheur ? » À cette question posée par le journaliste argentin Pablo Calvo pour la revue Viva, le pape réléchit un instant, puis s’anime. Visiblement détendu au milieu d’un groupe d’émigrés argentins reçus le 7 juillet dernier à la Maison Sainte-Marthe, il livre en 10 points sa « recette du bonheur ».

     

    1. « Vivre et laisser vivre »

     

    « Les Romains ont un dicton que nous pouvons prendre comme fil directeur et qui dit : ”Allez, et laisser les gens aller de l’avant.’’ Vivre et laisser vivre, c’est le premier pas vers la paix et le bonheur. »

     

    2. Se donner aux autres

     

    « Quelqu’un d’isolé court le risque de devenir égoïste. Et l’eau stagnante est la première à se corrompre. »

     

    3. « Se mouvoir avec bienveillance et humilité »

     

    « Dans Don Segundo Sombra (NDLR : roman argentin de Ricardo Güiraldes), le héros raconte que, jeune, il était comme un torrent de montagne qui bousculait tout ; que devenu adulte, il était comme un louve qui allait de l’avant puis que, devenu vieux, il avançait, mais lentement, endigué. J’utilise cette image du poète et romancier Ricardo Güiraldes, ce dernier adjectif, endigué. La capacité à se mouvoir avec bienveillance et humilité. Les aînés ont cette sagesse, ils sont la mémoire d’un peuple. Et un peuple qui ne se soucie pas de ses personnes âgées n’a pas d’avenir. »

     

    4. Jouer avec les enfants

    « Le consumérisme nous a amené l’angoisse de perdre la saine culturedu loisir : lire, profiter de l’art… Aujourd’hui, je confesse peu, mais à Buenos Aires, je confessais beaucoup et aux jeunes mères qui venaient, je demandais : ‘‘Combien avez-vous d’enfants ? Jouez-vous avec eux ?’’ C’est une question à laquelle on ne s’attend pas, mais  c’était une façon de dire que les enfants sont la clé d’une culture saine. C’est difficile pour les parents  qui vont travailler tôt et reviennent quand leurs enfants sont endormis. C’est difficile, mais il faut le faire. »

     

    5. Passer ses dimanches en famille

     

    « L’autre jour, à Campobasso, j’ai rencontré le monde de l’université et celui du travail et, à chacun, j’ai rappelé qu’on ne travaille pas le dimanche. Le dimanche, c’est pour la famille. »

     

    6. Aider les jeunes à trouver un emploi

     

    « Nous devons être créatifs avec cette frange de la population. Faute d’opportunités, ils peuvent tomber dans la drogue. Et le taux de suicide est très élevé chez les jeunes sans travail. L’autre jour, j’ai lu, mais je ne suis pas sûr que ce soit une donnée scientifique, qu’il y a 75 millions de jeunes de moins de 25 ans sans emploi. Et cela ne suffit pas de les nourrir : il faudrait inventer pour eux des cours d’une année pour être plombier, électricien, couturier… La dignité permet de ramener du pain à la maison. »

     

    7. « Prendre soin de la création »

     

    « Nous devons prendre soin de la création et nous ne le faisons pas. C’est un de nos plus grands défis. »

     

    8. Oublier rapidement le négatif

     

    « Le besoin de dire du mal de l’autre est la marque d’une faible estime de soi. Cela veut dire que je me sens tellement mal que, au lieu de me relever, j’abaisse l’autre. Il est sain d’oublier rapidement le négatif. »

     

      9. Respecter ceux qui pensent différemment

     

    « On peut aller jusqu’au témoignage avec l’autre, du moment que les deux progressent dans ce dialogue. Mais la pire chose est le prosélytisme religieux, celui qui paralyse : ‘‘Je dialogue avec toi pour te convaincre.’’ Ça, non.

    Chacun dialogue depuis son identité.  L’Église croît par l’attraction, non par le prosélytisme. »

     

    10. Rechercher activement la paix

     

    « Nous vivons dans une époque où les guerres sont nombreuses. (…) La guerre détruit. Et l’appel à la paix a besoin d’être crié. La paix évoque parfois le calme, mais la  paix n’est jamais la quiétude : c’est toujours une paix active. »

    NICOLAS SENÈZE (La Croix)


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  • LES DEUX PIGEONS (IX,2)

     

    - LES DEUX PIGEONS (IX,2)

    Deux Pigeons s'aimaient d'amour tendre.

    L'un d'eux s'ennuyant au logis

    Fut assez fou pour entreprendre

    Un voyage en lointain pays.

    L'autre lui dit : Qu'allez-vous faire ?

    Voulez-vous quitter votre frère ?

    L'absence est le plus grand des maux :

    Non pas pour vous, cruel.  Au moins que les travaux,

    Les dangers, les soins  du voyage,

    Changent un peu votre courage. (1)

    Encore si la saison s'avançait davantage !

    Attendez les zéphyrs : qui(2) vous presse? Un Corbeau

    Tout à l'heure annonçait malheur à quelque Oiseau.

    Je ne songerai(3) plus que rencontre funeste,

    Que Faucons, que réseaux (4). Hélas, dirai-je, il pleut :

    Mon frère a-t-il tout ce qu'il veut,

    Bon soupé, bon gîte, et le reste ?

    Ce discours ébranla le coeur

    De notre imprudent voyageur ;

    Mais le désir de voir et l'humeur inquiète

    L'emportèrent enfin. Il dit : Ne pleurez point :

    Trois jours au plus rendront mon âme satisfaite ;

    Je reviendrai dans peu conter de point en point

    Mes aventures à mon frère.

    Je le désennuierai : quiconque ne voit guère

    N'a guère à dire aussi(5). Mon voyage dépeint (6)

    Vous sera d'un plaisir extrême.

    Je dirai : J'étais là ; telle chose m'avint(7)  ;

    Vous y croirez être vous-même.

    A ces mots en pleurant ils se dirent adieu.

    Le voyageur s'éloigne ; et voilà qu'un nuage

    L'oblige de chercher retraite en quelque lieu.

    Un seul arbre s'offrit, tel encor que l'orage

    Maltraita le Pigeon en dépit du feuillage.

    L'air devenu serein, il part tout morfondu,

    Sèche du mieux qu'il peut son corps chargé de pluie,

    Dans un champ à l'écart voit du blé répandu,

    Voit un Pigeon auprès : cela lui donne envie :

    Il y vole, il est pris : ce blé couvrait d'un las

    (8 )

    Les menteurs et traîtres appas.

    Le las était usé : si bien que de son aile,

    De ses pieds, de son bec, l'oiseau le rompt enfin.

    Quelque plume y périt : et le pis du destin

    Fut qu'un certain vautour à la serre cruelle,

    Vit notre malheureux qui, traînant la ficelle

    Et les morceaux du las qui l'avaient attrapé,

    Semblait un forçat échappé.

    Le Vautour s'en allait le lier(9), quand des nues

    Fond à son tour un aigle aux ailes étendues.

    Le Pigeon profita du conflit des voleurs,

    S'envola, s'abattit auprès d'une masure,

    Crut, pour ce coup, que ses malheurs

    Finiraient par cette aventure ;

    Mais un fripon d'enfant, cet âge est sans pitié

    Prit sa fronde, et, du coup, tua plus d'à moitié

    La Volatile (10) malheureuse,

    Qui, maudissant sa curiosité,

    Traînant l'aile et tirant le pié,

    Demi-morte et demi-boiteuse,

    Droit au logis s'en retourna :

    Que bien, que mal  elle arriva

    Sans autre aventure fâcheuse.

    Voilà nos gens rejoints ; et je laisse à juger

    De combien de plaisirs ils payèrent leurs peines.

    Amants, heureux amants , voulez-vous voyager?

    Que ce soit aux rives prochaines ;

    Soyez-vous l'un à l'autre un monde toujours beau,

    Toujours divers, toujours nouveau ;

    Tenez-vous lieu de tout, comptez pour rien le reste.

    J'ai quelquefois(11) aimé : je n'aurais pas alors

    Contre le Louvre et ses trésors,

    Contre le firmament et sa voûte céleste,

    Changé les bois, changé les lieux

    Honorés par les pas, éclairés par les yeux

    De l'aimable et jeune bergère

    Pour qui, sous le fils de Cythère (12),

    Je servis, engagé par mes premiers serments.

    Hélas! Quand reviendront de semblables moments?

    Faut-il que tant d'objets si doux et si charmants

    Me laissent vivre au gré de mon âme inquiète?

    Ah! si mon coeur osait encor se renflammer!

    Ne sentirai-je plus de charme qui m'arrête?

    Ai-je passé le temps d'aimer?(13)

     

     

    Les sources de cette fable sont dans le "Livre des Lumières" de Pilpay et reprennent en les concentrant, les mésaventures du pigeon volage "l'Aimé". La Fontaine y ajoute un commentaire personnel

    Au XVIIème, on ne distingue pas toujours pigeons de colombes. Leur rôle est important dans la poésie galante. Mme de Sévigné écrit "la tourterelle Sablière" lorsqu"elle évoque les amours de Mme de La Sablière avec La Fare, dans sa correspondance avec sa fille.

     Ici, les 2 pigeons sont des amis "Voulez-vous quitter votre frère ?" .

    (1) que les peines, les tracas, les dangers changent votre coeur

    (2) attendez le printemps, qu'est-ce qui vous presse?

    (3) je ne verrai plus en rêve (songe) que...

    (4) filet

    (5) non plus

    (6) le voyage que je vous décrirai

    (7) m'arriva

    (8 ) ce piège doit être la reginglette, évoquée dans la fable "l'hirondelle et les petits oiseaux" et doit être un collet, monté au bout d'une branchette qui fait ressort, et en se détendant, en reginglant, serre le lacet. Apparemment, ce mot est un mot de Château-Thierry, non connu des oiseliers de Paris (d'après Richelet)

    (9) le maintenir dans ses serres

    (10) se dit en général de tous les oiseaux (Furetière)

    (11) une fois : sens archaïque

    (12) le fils de Cythère est l'Amour. Cythère désigne parfois l'île, parfois la déesse Vénus

    (13) La Fontaine publie cette fable à 68 ans

     

     

     

     

     

     


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  • 17ème DIMANCHE ORDINAIRE

     

    EVANGILE SELON ST MATTHIEU

     

     

    Le royaume des Cieux est comparable à un trésor caché dans un champ ; l'homme qui l'a découvert le cache de nouveau. Dans sa joie, il va vendre tout ce qu'il possède, et il achète ce champ.

    Ou encore : Le royaume des Cieux est comparable à un négociant qui recherche des perles fines.

    Ayant trouvé une perle de grande valeur, il va vendre tout ce qu'il possède, et il achète la perle.

    Le royaume des Cieux est encore comparable à un filet que l'on jette dans la mer, et qui ramène toutes sortes de poissons.

    Quand il est plein, on le tire sur le rivage, on s'assied, on ramasse dans des paniers ce qui est bon, et on rejette ce qui ne vaut rien.

    Ainsi en sera-t-il à la fin du monde : les anges sortiront pour séparer les méchants du milieu des justes

    et les jetteront dans la fournaise : là, il y aura des pleurs et des grincements de dents. »

    « Avez-vous compris tout cela ? » Ils lui répondent : « Oui ».

    Jésus ajouta : « C'est pourquoi tout scribe devenu disciple du royaume des Cieux est comparable à un maître de maison qui tire de son trésor du neuf et de l'ancien. »

     

    - 17è DIMANCHE

     

    HOMÉLIE

     

     

    Les lectures de ce dimanche nous invitent à nous rattacher aux biens qui demeurent. Nous avons entendu le témoignage du jeune roi Salomon (1ère lecture). Il aurait pu demander au Seigneur de longs jours, de nombreuses richesses ou encore la mort de ses ennemis. Mais il a compris que le plus important n’est pas là. Il demande « un cœur attentif pour qu’il sache gouverner le peuple et discerner le bien et le mal ». Il demande à Dieu le don de bien servir l’alliance entre Dieu et son peuple. Tout cela n’a rien à voir avec la gloire personnelle, les richesses, la considération et les honneurs.

     

     

    Ce texte biblique  nous interpelle et nous renvoie à nous-mêmes : est-ce vraiment le discernement que nous demandons au Seigneur ? Trop souvent, nous nous attachons à la satisfaction immédiate de nos désirs. En ce dimanche, nous pouvons laisser retentir en nous la prière de Salomon. Cette prière pourrait être la nôtre en ce temps de vacances. Le Seigneur est là pour nous offrir le seul vrai trésor. Malheureusement, nous avons peut-être trop tendance à choisir la pacotille. Mais le Seigneur ne cesse de nous supplier : « Revenez à moi de tout votre cœur ».

     

    C’est aussi ce message que l’apôtre Paul nous transmet à sa manière dans la seconde lecture. Il s’adresse à des chrétiens qui risquent de se décourager à cause des difficultés qu’ils rencontrent. Alors, il les renvoie à l’essentiel : il leur rappelle qu’ils sont engagés sur la route par Dieu lui-même. Ce cheminement s’est déroulé en plusieurs étapes : la préparation lointaine, l’appel, le bouleversement de la conversion. Au terme de cette route, nous sommes appelés à un avenir de gloire. Nous ne devons pas craindre de marcher hardiment à la suite du Christ. En lui, nous sommes établis dans une authentique relation à Dieu. Ses paroles sont celles de la Vie Eternelle.

     

    Dans l’Evangile, Jésus nous propose des paraboles, des images, qui, précisément, nous parlent du Royaume de Dieu. Ce Royaume est comparable à un trésor caché dans un champ. L’homme qui l’a découvert le cache de nouveau. Dans sa joie, il va vendre tout ce qu’il possède et il achète le champ. Comment cet homme cet homme a-t-il pu trouver ce trésor caché dans un champ ? Il n’y a pas 36 solutions : il était en train de travailler le champ. Le Seigneur nous offre un trésor extraordinaire que l’on doit trouver à force de travail.

     

    Ce travail, c’est celui que Dieu a demandé à l’homme dès le début de la Création. Dieu a confié la terre à l’homme pour qu’il la travaille. Travailler? Ça veut dire scruter la Parole de Dieu. Pour les rabbins (chefs religieux), la terre c’est d’abord la Parole de Dieu. Il nous faut la scruter, chercher, creuser jusqu’à ce qu’on ait trouvé le seul vrai trésor qui donne sens à notre vie.

     

    Alors, nous dit Jésus, on vend tout pour acheter le champ. Mais ce que Dieu veut nous donner ne s’achète pas. Ce don est toujours gratuit et sans mérite de notre part. Pour comprendre cette parole, il nous vaut lire l’appel d’Isaïe (ch. 5) : « Venez acheter sans argent ». Quand il dit « sans argent, ça ne veut pas dire sans un effort personnel. Il s’agit de recevoir de Dieu à l’issue d’un travail que nous avons fait. L’important c’est de nous mettre  continuellement dans une attitude de recherche et d’accueil. Ce n’est pas pour rien que Jésus a dit : « Cherchez et vous trouverez. »

     

    Si nous ne creusons pas le champ, nous ne trouverons pas de trésor. Si nous ne cherchons pas, nous ne trouverons pas la perle précieuse. Cette recherche, c’est le désir de connaître qui est Dieu. Nous devons le chercher avec droiture. Si nous cherchons la lumière et la vérité de notre vie, nous finirons par la trouver. Mais cela ne sera possible que si nous fermons nos oreilles aux rumeurs destructrices et à toutes les chansons du mal qui empoisonnent nos existences ;  il importe que nous ouvrions nos yeux aux merveilles de tendresse, de générosité et de réconciliation qui naissent chaque jour, parfois tout près de nous. C’est là que nous trouverons le Seigneur, notre seul vrai trésor.

     

    Suite à cette découverte, l’Evangile nous dit que l’homme a tout vendu pour acheter. Comment ne pas penser à l’appel de Jésus au jeune homme riche : Tu as trouvé un trésor, tu m’as trouvé, tu veux me suivre : vends tout ce que tu as et donne-le aux pauvres. C’est en donnant aux pauvres qu’on achète la présence du Seigneur. C’est en se débarrassant de tout ce dont on n’a pas besoin, en le vendant et en le donnant aux pauvres qu’on va recevoir ce don précieux qu’est la présence du Christ.

     

    Le projet de Dieu sur notre vie est merveilleux. Mais il nous appartient de le découvrir. Nous devons pour cela abandonner nos idées qui sont trop petites et trop limitées et adopter celles de Dieu. C’est dans la méditation de sa Parole, Ancien et Nouveau Testament, que nous trouverons. Et surtout, n’oublions pas ce trésor qui nous rassemble chaque dimanche. Dans certains pays, les chrétiens font des kilomètres à pieds, parfois au péril de leur vie, pour s’y rendre. C’est là que le Seigneur rejoint les communautés réunies en non nom. En communion les uns avec les autres, « exultons de joie, il est au milieu de nous ».

     

    Sources : Revues Feu Nouveau, dimanche en paroisse, Signes – Guide Emmaüs des dimanches et Fêtes (JP. Bagot) – Commentaire de Claire Patier – Dossiers personnels.

     

    17ème dimanche du temps ordinaire

    Les lectures de ce dimanche nous invitent à nous rattacher aux biens qui demeurent. Nous avons entendu le témoignage du jeune roi Salomon (1ère lecture). Il aurait pu demander au Seigneur de longs jours, de nombreuses richesses ou encore la mort de ses ennemis. Mais il a compris que le plus important n’est pas là. Il demande « un cœur attentif pour qu’il sache gouverner le peuple et discerner le bien et le mal ». Il demande à Dieu le don de bien servir l’alliance entre Dieu et son peuple. Tout cela n’a rien à voir avec la gloire personnelle, les richesses, la considération et les honneurs.

     

    Ce texte biblique  nous interpelle et nous renvoie à nous-mêmes : est-ce vraiment le discernement que nous demandons au Seigneur? Trop souvent, nous nous attachons à la satisfaction immédiate de nos désirs. En ce dimanche, nous pouvons laisser retentir en nous la prière de Salomon. Cette prière pourrait être la nôtre en ce temps de vacances. Le Seigneur est là pour nous offrir le seul vrai trésor. Malheureusement, nous avons peut-être trop tendance à choisir la pacotille. Mais le Seigneur ne cesse de nous supplier : « Revenez à moi de tout votre cœur ».

     

    C’est aussi ce message que l’apôtre Paul nous transmet à sa manière dans la seconde lecture. Il s’adresse à des chrétiens qui risquent de se décourager à cause des difficultés qu’ils rencontrent. Alors, il les renvoie à l’essentiel : il leur rappelle qu’ils sont engagés sur la route par Dieu lui-même. Ce cheminement s’est déroulé en plusieurs étapes : la préparation lointaine, l’appel, le bouleversement de la conversion. Au terme de cette route, nous sommes appelés à un avenir de gloire. Nous ne devons pas craindre de marcher hardiment à la suite du Christ. En lui, nous sommes établis dans une authentique relation à Dieu. Ses paroles sont celles de la Vie Eternelle.

     

    Dans l’Evangile, Jésus nous propose des paraboles, des images, qui, précisément, nous parlent du Royaume de Dieu. Ce Royaume est comparable à un trésor caché dans un champ. L’homme qui l’a découvert le cache de nouveau. Dans sa joie, il va vendre tout ce qu’il possède et il achète le champ. Comment cet homme cet homme a-t-il pu trouver ce trésor caché dans un champ ? Il n’y a pas 36 solutions : il était en train de travailler le champ. Le Seigneur nous offre un trésor extraordinaire que l’on doit trouver à force de travail.

     

    Ce travail, c’est celui que Dieu a demandé à l’homme dès le début de la Création. Dieu a confié la terre à l’homme pour qu’il la travaille. Travailler? Ça veut dire scruter la Parole de Dieu. Pour les rabbins (chefs religieux), la terre c’est d’abord la Parole de Dieu. Il nous faut la scruter, chercher, creuser jusqu’à ce qu’on ait trouvé le seul vrai trésor qui donne sens à notre vie.

     

    Alors, nous dit Jésus, on vend tout pour acheter le champ. Mais ce que Dieu veut nous donner ne s’achète pas. Ce don est toujours gratuit et sans mérite de notre part. Pour comprendre cette parole, il nous vaut lire l’appel d’Isaïe (ch. 5) : « Venez acheter sans argent ». Quand il dit « sans argent, ça ne veut pas dire sans un effort personnel. Il s’agit de recevoir de Dieu à l’issue d’un travail que nous avons fait. L’important c’est de nous mettre  continuellement dans une attitude de recherche et d’accueil. Ce n’est pas pour rien que Jésus a dit : « Cherchez et vous trouverez. »

     

    Si nous ne creusons pas le champ, nous ne trouverons pas de trésor. Si nous ne cherchons pas, nous ne trouverons pas la perle précieuse. Cette recherche, c’est le désir de connaître qui est Dieu. Nous devons le chercher avec droiture. Si nous cherchons la lumière et la vérité de notre vie, nous finirons par la trouver. Mais cela ne sera possible que si nous fermons nos oreilles aux rumeurs destructrices et à toutes les chansons du mal qui empoisonnent nos existences ;  il importe que nous ouvrions nos yeux aux merveilles de tendresse, de générosité et de réconciliation qui naissent chaque jour, parfois tout près de nous. C’est là que nous trouverons le Seigneur, notre seul vrai trésor.

    J.COMPAZIEU

     

    Suite à cette découverte, l’Evangile nous dit que l’homme a tout vendu pour acheter. Comment ne pas penser à l’appel de Jésus au jeune homme riche : Tu as trouvé un trésor, tu m’as trouvé, tu veux me suivre : vends tout ce que tu as et donne-le aux pauvres. C’est en donnant aux pauvres qu’on achète la présence du Seigneur. C’est en se débarrassant de tout ce dont on n’a pas besoin, en le vendant et en le donnant aux pauvres qu’on va recevoir ce don précieux qu’est la présence du Christ.

     

    Le projet de Dieu sur notre vie est merveilleux. Mais il nous appartient de le découvrir. Nous devons pour cela abandonner nos idées qui sont trop petites et trop limitées et adopter celles de Dieu. C’est dans la méditation de sa Parole, Ancien et Nouveau Testament, que nous trouverons. Et surtout, n’oublions pas ce trésor qui nous rassemble chaque dimanche. Dans certains pays, les chrétiens font des kilomètres à pieds, parfois au péril de leur vie, pour s’y rendre. C’est là que le Seigneur rejoint les communautés réunies en non nom. En communion les uns avec les autres, « exultons de joie, il est au milieu de nous ».

     

    Sources : Revues Feu Nouveau, dimanche en paroisse, Signes – Guide Emmaüs des dimanches et Fêtes (JP. Bagot) – Commentaire de Claire Patier – Dossiers personnels.

     

     


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